Le blog francophone consacré
aux technologies Esri

Developer Summit 2010, Plenary Session 2/2

...je continue mon récapitulatif des principales annonces de la session plénière du Developer Summit.

Python

Depuis plusieurs années, le langage de scripting d'ArcGIS c'est Python. Langage simple, open-source, mature et richement documenté, Python est interopérable entre Windows et Linux et s'intègre totalement à l'environnement de Géotraitement d'ArcGIS. ArcGIS Desktop étant la dernière version à proposer l'éditeur de macro en VBA, Python devient incontournable pour la personnalisation et l'automatisation des tâches dans ArcGIS. ESRI annonce qu'en version 10, les librairies Python d'ArcGIS ont été repackagées pour plus de cohérence avec l'écosystème Python. Une organisation en Site-Package (ArcPy) et Modules (core, spatial analyst, geostatistical analyst et mapping) ainsi que l'introduction des Classes et des Fonctions rendent le développement de scripts ArcGIS plus simple et intégré (intellisense, documentation, syntaxe du code, …).

ArcGIS Desktop 10 proposera également une fenêtre d'exécution Python directement dans les applications (ArcMap, ArcCatalog, ….) afin de pouvoir rédiger des séquences de code Python directement exécutables sans compilation préalable.



Map automation

Un point important d'ArcGIS 10 concerne les fonctionnalités d'automatisation cartographique. Le module Python Arcpy.mapping permet d'automatiser par géotraitement (outils, modèles ou scripts) la modification des couches, des cartes et des mises en pages de vos documents ArcMap. Ceci permet par exemple de produire de manière automatique des atlas de cartes, d'exporter des cartes en PDF en mode batch ou encore de modifier de manière systématique la source de données d'une couche se trouvant dans plusieurs documents cartographiques. Plusieurs démonstrations ont été faites sur différents scenarii, les possibilités sont largement à la hauteur de ce que 'lon pouvait faire en AML avec le module ArcPlot d'ArcInfo Workstation, très prometteur.



Add-In


Durant la plénière, ESRI a présenter la notion d'Add-In, nouveau mécanisme de déploiement des développements ArcObjects pour la personnalisation d'ArcGIS Desktop (et Engine). Les Add-In peuvent contenir les principaux types de personnalisation généralement réalisés par les développeurs ArcGIS Desktop comme les Tools, Commands, ToolBar, Extensions, Editor Extension, Dockable Windows, ToolPalette, … Les Add-In peuvent être développés en .Net ou en Java et sont créer à partir d'assistants Visual Studio ou Eclipse.


Ils sont simples à développer (dérivation d'une des classes de ESRI.ArcGIS.Desktop.AddIns) et se déploie de manière rapide en distribuant d'un seul fichier (*.esriaddin) packageant à la fois les ressources (dll, images,…) et les métadonnées (XML). Le développeur n'a pas à gérer l'installation/désintallation de l'AddIn, elle est prise en charge par l'AddIn Manager d'ArcGIS Desktop ou Engine.


Un énorme travaille de simplification du codage et du workflow de déploiement de la part d'ESRI dans cette version 10 et une ouverture vers Java intéressante pour tous les développeurs ArcObjects sur la plateforme bureautique.

Simplification et ouverture de la Géodatabase

La version 10 d'ArcGIS marque également une étape importante pour le modèle de données de la Géodatabase vers la simplification et l'ouverture. Comme l'explique bien la récente série d'articles du blog "Inside Géodatabase", le nombre des tables systèmes de la Géodatabase a été considérablement réduit et la structure de ces dernières complètement repensée. Les informations clés de la Géodatabase (domaines, sous-types, relations, …) contenues dans les tables GDB_* sont désormais accessibles en SQL sans passer par les composants ArcGIS. Une ouverture de la Géodatabase qui s'affirme également avec l'arrivée dans quelques moins de l'Open API pour la File Geodatabase qui permettra la lecture et l'écriture de données sans utiliser les librairies ArcObjects.


Voilà un rapide résumé des annonces faites hier par ESRI à l'occasion de l'ouverture de la conférence. D'autres sujets on été évoqués en particulier les évolutions fonctionnelles d'ArcGIS Server en ce qui concerne la gestion des caches, je prendrai le temps d'en parler plus en détail dans les prochaines.

Un autre grand sujet important cette année est l'évolution de la plateforme ArcGIS vers le Cloud. Après l'intervention mercredi matin du keynote David Chappell, j'aurai l'occasion de revenir sur le sujet.

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