Depuis plus de 15 ans, j'ai la chance de pouvoir partager avec vous les informations et les actualités autour des technologies Esri. Cette année encore, vous avez été très nombreux à lire régulièrement les articles de ce blog, ce qui montre que vous y trouvez des informations pertinentes et qu'il me faut poursuivre. Je profite d'ailleurs de cet article pour vous remercier pour les questions et commentaires postés sur ce blog et de manière plus générale pour tous les messages positifs reçus tout au long de l'année.
Cette année 2021 s'achève donc, et il est déjà temps de réfléchir à l'évolution des contenus d'arcOrama pour l'année prochaine. Vous constaterez notamment un nombre plus important d'articles didactiques liés à l'usage et aux bonnes pratiques sur les différentes solutions ArcGIS.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2022, en espérant qu'elle sera la plus enrichissante et épanouissante pour vous !
L'intégration des capacités d'IA et en particulier de Machine Learning est une tendance importante depuis quelques années dans l'évolution de la plateforme ArcGIS. Ces nouvelles capacités d'analyse de classification, de prédiction, de clustering ou de Deep Learning sont disponibles dans les différentes solutions ArcGIS notamment ArcGIS Enterprise, ArcGIS Online et ArcGIS Pro.
L'année 2021 aura été particulièrement riche en ce qui concerne la prise en charge des workflows d'apprentissage profond (Deep Learning) dans ArcGIS. Esri a notamment ajouté de nouveaux modèles de Deep Learning pré-entrainés, supporté de nouveaux types de données, et amélioré l'accès aux tâches et aux outils de Deep Learning. Les développeurs ont également pu tirer profit de ces nouvelles capacités de Deep Learning via la nouvelle offre SaaS "ArcGIS Platform". Ces évolutions incrémentales de 2021 ont été effectuées pour prendre en charge toutes les étapes des flux de travail de Deep Learning (préparation des données d'entrainement, apprentissage des modèles, inférence des modèles, présentation et partage des résultats,...) mais aussi pour simplifier et automatiser les tâches des analystes SIG, des développeurs et data scientists, entre autres.
Si vous n'avez pas suivi ces évolutions, je vous propose de revenir sur les principales innovations qui ont marqué cette année 2021.
Modèles de Deep Learning pré-entraînés
25 modèles de Deep Learning pré-entraînés publiés sur le Living Atlas ArcGIS
Tout au long de l'année, Esri a complété la collection de modèles de Deep Learning pré-entrainés pour répondre à diverses applications professionnelles. Par exemple, l'extraction d'emprises de bâtiments, le comptage de véhicules, la classification des types de sols, le floutage de plaques d'immatriculation ou de visages sont des exemples où la charge de travail des utilisateurs est simplifiée en supprimant la tâche fastidieuse de catégoriser (labelliser) manuellement les données.
Rendre l'IA moins intimidante...
En éliminant le besoin de collecter et préparer les échantillons d'entraînement, de gérer ces données massives en entrée et d'entraîner votre modèle, l'utilisation de l'IA n'a jamais été aussi simple. Les modèles pré-entraînés d'Esri couvrent divers thématiques, zones géographiques et types de données qui peuvent facilement être adaptés à vos flux de travail. Avec cette collection de modèles qui continuera à se compléter, il y en a probablement un (ou plusieurs) qui vous aidera à générer des données à partir de vos images ou de vos nuages de points Lidar. A minima, ces exemples de modèle vous permettrons de découvrir différents algorithmes de Deep Learning et leur usage dans un contexte géospatial, de réaliser des tests sur ces derniers et, enfin, de vous lancer dans le paramétrage de votre propre modèle.
Nouveaux types de données et expérience améliorée
L'année 2021 a permis à Esri d'étoffer les outils prêts à l'emploi pour prendre en charge de nouvelles capacités mais aussi faciliter les étapes d'un workflow de Deep Learning.
Par exemple, grâce à la boîte à outils "Deep Learning" d'ArcGIS Pro (ou son équivalent dans le module arcgis.learn de l'API Python), vous pouvez réaliser de nouvelles tâches comme la détection des changements, le suivi d'objets à partir d'imagerie vidéo (motion imagery), ou encore utiliser de nouveaux types de données tels que les images orientées (de type "Street View" par exemple) ou des nuages de points 3D.
Esri a également mis à jour les outils permettant de capturer les échantillons d'entraînement, d'exporter les échantillons et d'entraîner les modèles. Les outils permettant l'application de des modèles de Deep Learning ont également été mis à jour pour être utilisé facilement avec l'imagerie, les données 3D (y compris les améliorations de la solution "3D Basemaps"), les nuages de points, les couches d'entités, les données textuelles et la vidéo (suivi d'objet). On pourra aussi noter la nouvelle ergonomie de l'outil de labellisation qui a été simplifiée pour supporter les workflows de classification d'objets et de tracking des objets en mouvement dans les vidéos.
Une nouvelle offre SaaS
L'une des mises à jour les plus importantes de 2021 concerne l'usage des capacités de Deep Learning sur le web grâce à ArcGIS Image for ArcGIS Online. Des tâches telles que la classification de pixels, la classification d'objets et la détection d'objets sont désormais nativement prises en charge de manière interactive via un simple navigateur web, sans avoir besoin d'écrire le moindre script (à condition que le modèle de Deep Learning est accessible sur votre portail). Les utilisateurs n'ont plus à se soucier de la maintenance et du déploiement de l'infrastructure car ils exécutent leur modèle dans un environnement cloud sécurisé, évolutif et performant géré par Esri.
Pour les développeurs et data scientists
Le module arcgis.learn de l'API Python fournit une approche par "code" sur un environnement de Deep Learning riche, complet et uniformisé proposé par Esri. Largement basé sur les librairies adoptées par la communauté des spécialistes en IA, le module arcgis.learn offre une API unifiée qui fonctionne sur différentes sources de données SIG: les images, la vidéo, les données 3D, les nuages de points, le texte, les données tabulaires et les séries temporelles.
Ce module est amélioré à chaque version de l'API Python ArcGIS pour intégrer les derniers modèles de Deep Learning pour la détection d'objets et la classification des pixels. Esri a également ajouté des améliorations comme les capacités d'AutoML qui permettent l'entrainement de modèles précis d'une manière complétement automatique. En plus des améliorations sur les types de modèles supportés, le module supporte désormais différentes méthodes d'explicabilité des modèles ce qui permet fournit une clarté supplémentaire pour les algorithmes de prédiction et augmente ainsi la confiance des utilisateurs dans l'adoption des modèles d'IA.
Quelques ressources sur l'usage du Deep Learning dans ArcGIS
Avec l'ajout et l'actualisation des exemples de Deep Learning, des guides et des articles du blog ArcGIS (en anglais), vous pourrez voir comment utiliser ces nouvelles capacités et exploiter leur potentiel. Bien que la plupart des utilisateurs ArcGIS soient encore dans des phases de test et d'évaluation de ces nouveaux workflows de Deep Learning, certains témoignages d'utilisateurs (comme ici l'IPR lors de la conférence SIG 2021) mettent déjà en évidence la valeur de leurs données d'imagerie à l'aide des outils de Deep Learning disponibles dans ArcGIS.
Après ces nombreuses évolutions en 2021, Esri va poursuivre ses efforts sur cet axe de R&D et proposer toujours plus d'outils et de modèles prêts à l'emploi. On attend donc 2022 avec impatience 2022 !
Si vous travaillez dans un environnement mêlant ArcGIS CityEngine différents outils de conception et d'animation 3D, vous avez remarqué qu'Esri a récemment publié des plug-ins CityEngine pour de nombreux environnements
logiciels 3D comme : Unreal Engine, Autodesk Maya, SideFX Houdini. Esri annonce un nouveau plug-in nommé "Puma" qui s'ajoute à cette famille pour intégrer le moteur procédural de CityEngine dans le logiciel Rhino (et Grasshopper).
Puma est un plugin pour Rhino et Grasshopper. Il fournit une commande Rhino et des composants Grasshopper qui permettent l'exécution des règles procédurales CityEngine dans une scène Rhino. La vidéo ci-dessous résume un workflow classique avec ce plugin "Puma".
Qu'est-ce que Rhino / Grasshopper ?
Pour ceux d'entre vous qui connaissent l'environnement Rhino et Grasshopper (GH), vous serez probablement intéressé par cette nouvelle capacité d'exploitation de CityEngine à travers Rhino (notamment les architectes). Pour ceux
d'entre vous qui ne connaissent pas Rhino / GH, voici un petit aperçu.
GH est un langage et un environnement de programmation visuel qui s'exécute
dans l'application de conception assistée par ordinateur (CAO) Rhinoceros
3D. L'application Rhino 3D est utilisée en architecture, et Grasshopper est une interface intuitive pour
explorer ses conceptions sans avoir besoin de programmer des scripts. Il
utilise la programmation visuelle pour créer facilement une architecture
paramétrique.
Pour Esri, le cas d'usage est clair, ArcGIS CityEngine étant un logiciel utilisé pour créer des modèles 3D de bâtiments (entre autres) et le
langage de script natif CGA (qui signifie Computer Generated Architecture) sont spécialement conçus pour des usages en architecture. Mais dans ce cas, vous pourriez vous demander ce que l'on peut faire avec
Puma que vous ne pouviez pas faire avant ? Voilà la réponse en quelques mots...
Faites entrer le Puma !
Puma est un plugin pour Rhino et Grasshopper. Il fournit une commande Rhino
et des composants GH qui permettent l'exécution des règles CityEngine dans
une scène Rhino. Ainsi, un designer 3D utilisant Rhino n'a plus besoin de quitter son environnement familier pour
utiliser la puissance de modélisation procédurale de CityEngine. Les étapes
complexes et peu dynamiques d'import-export appartiennent au passé. Les modèles de bâtiments, de ponts, de mobiliers urbains ou de voirie restent procéduraux
pendant tout le workflow de conception ou de planification. Par
conséquent, l'utilisateur peut facilement modifier tous les attributs des
modèles 3D urbains issus des règles CityEngine en les connectant à d'autres composants
Grasshopper.
Puma nécessite des ensembles de règles (RPK) en entrée, qui sont créés dans CityEngine. Un RPK comprend des actifs et un fichier de règles CGA qui encode
un style architectural. Un exemple complet de "voirie" est
disponible ici. D'autres exemples de fichiers de règles CGA peuvent également
être trouvés dans les didacticiels CityEngine et les exemples inclus dans CityEngine disponibles dans l'outil de téléchargement intégré (voir le menu
Aide dans CityEngine).
Puma est idéal pour la génération procédurale de contenus architecturaux 3D dans les scénarios de conception et d'urbanisme. Cependant,
Puma est limité à la génération procédurale de bâtiments et de détails/meubles
de rue. Puma n'inclut pas les outils de conception et d'intégration de MNT, de fond de carte, du parcellaire, ... ni des outils comme l'édition
du réseau routier de CityEngine qui permettent une ville à partir de zéro ou sur la base de données
géographiques. Pour cela, CityEngine est toujours nécessaire.
Avec ce plugin, Esri permet (sans coput de licence supplémentaire) d'ouvrir une fenêtre sur les capacités spécifiques
de CityEngine aux utilisateurs de Rhino, sans qu'ils aient besoin de quitter
leur outil quotidien.
Si vous souhaitez rapidement découvrir Puma par vous-même, il vous suffit disposer de CityEngine et de Rhino et de télécharger l'exemple "Street Segment" ou de créer une scène à partir de zéro.
Installez Puma depuis la marketplace Puma sur food4rhino.
Démarrez Rhino et ouvrez Grasshopper.
Dans Grasshopper, accédez à l'onglet "Esri" et recherchez la section "Puma", puis faites glisser le composant Puma dans le document.
Cliquez avec le bouton droit sur le paramètre d'entrée RPK pour sélectionner le RPK "Parthénon" créé ci-dessus. Puma vous demandera d'enregistrer le document, afin qu'il puisse stocker le chemin d'accès au RPK relatif au document. Il est recommandé de placer les RPK à côté du document Grasshopper ou dans un sous-répertoire.
Créez un composant "Surface" et utilisez l'entrée de menu contextuel "Définir une surface" pour dessiner une surface dans Rhino avec l'outil "Surface à partir de 3 ou 4 points d'angle".
Connectez la "Surface" à l'entrée "Formes". Puma va maintenant générer le modèle dans la fenêtre de Rhino.
Si vous disposez par d'ArcGIS CityEngine, vous pouvez tester gratuitement l'application durant 21 jours en téléchargeant la version d'évaluation ici.
Depuis plusieurs années maintenant, Esri permet l'accès aux contenus et services de votre SIG web ArcGIS directement depuis les outils bureautiques de la suite Microsoft 365. Que ce soit dans Excel ou PowerPoint, Power BI, SharePoint ou plus récemment dans Teams, l'objectif est d'offrir aux non-géomaticiens la possibilité d'exploiter et partager la dimension spatiale de leurs données sans sortir de leurs applications bureautiques quotidiennes. Aujourd'hui, c'est une nouvelle capacité pour cette approche "ArcGIS for Microsoft 365" qui est annoncée par Esri avec la possibilité désormais de tirer parti d'ArcGIS pour exécuter des opérations géospatiales au sein de vos flux Microsoft Power Automate.
Ces nouveaux connecteurs ArcGIS pour Power Automate vous permettront d'utiliser votre identité ArcGIS Online ou une clé API ArcGIS Platform (pour les développeurs ArcGIS) pour géocoder des adresses, enrichir des données avec des variables démographiques, effectuer un calcul d'itinéraire point à point, ou encore récupérer des données attributaires ou géométriques en requêtant des couches d'entités de votre portail ArcGIS.
Lors de la création de votre flux, vous pouvez rechercher une opération "ArcGIS" lors de l'ajout d'une nouvelle étape. Trois options apparaissent alors :
Le connecteur ArcGIS : il vous permettra d'utiliser votre compte ArcGIS Online pour effectuer des actions à partir les services et contenus de votre portail ArcGIS
Le connecteur ArcGIS PaaS vous permet de tirer parti d'une clé API ArcGIS pour utiliser les services géospatiaux d'ArcGIS Platform dans vos flux.
Le connecteur Survey 123 qui vous permet d'implémenter (via le mécanisme des webhooks) des actions lors de l'ajout de données via un formulaire Survey123. Vous trouverez plus d'infos dans cet article (en anglais).
Si vous débutez avec Power Automate, il s'agit d'un environnement sans code (ou peu de code) qui vous permet d'enchaîner différents déclencheurs et actions pour effectuer une tâche. Bien qu'il s'agisse d'un environnement sans code, vous avez toujours besoin d'une compréhension de base des concepts de codage élémentaires. Si vous vous sentez prêt pour Power Automate, consultez l'aide en ligne de Microsoft, ou si vous souhaitez en savoir plus sur les concepts de codage avant de vous lancer, voici quelques leçons sur code.org.
L'objectif principal d'Esri en fournissant ce connecteur ArcGIS pour Power Automate est de prendre en charge les besoins de nombreux utilisateurs qui veulent étendre et automatiser des fonctionnalités des produits ArcGIS pour qu'ils s'intègrent directement à Office, SharePoint, Power BI et Teams. Voici quelques exemples de besoins qui peuvent être adressés avec ArcGIS Power Automate :
Office
Imaginez que vous avez un tableur Excel que vous tenez à jour avec une liste d'adresses. Vous souhaitez les géocoder automatiquement puis ajouter de nouvelles colonnes à la feuille Excel en enrichissant chaque enregistrement de données socio/éco/démographiques en fonction de son emplacement. À l'aide de l'action Geoenrichment (GéoEnrichissement), vous choisissez parmi 3 000 variables telles que le revenu moyen des ménages, la population ou des champs encore plus détaillés comme les habitudes de consommation, la couverture d'assurance, les choix alimentaires et les dépenses en soins de santé. Vous pouvez explorer toutes les variables disponibles ici. Une fois le flux exécuté, vous pourrez alors voir la composition démographique et le comportement de chaque adresse dans votre document Excel.
SharePoint
Votre organisation stocke beaucoup de documents qui peuvent être liés à un seul ou plusieurs lieux. Lorsque quelqu'un dépose un nouveau document dans un dossier, vous pouvez utiliser Power Automate pour envoyer un message Teams pour être notifié de géolocaliser le document (géotag : une balise qui attribue un emplacement géographique dans SharePoint). Cela permettra ensuite aux membres de l'équipe de rechercher dans votre bibliothèque de documents à l'aide d'une carte, où ils pourront rechercher géographiquement des PDF, des documents Word, des présentations PowerPoint, etc...
Power BI
L'une des demandes les plus fréquentes de votre organisation est peut-être d'utiliser ArcGIS pour l'analyse spatiale et pour enrichir les données avec des variables essentielles pour les décideurs. Bien que vous puissiez toujours le faire dans ArcGIS, le nouveau connecteur Power Automate vous permettra d'utiliser ces services d'entités hébergés dans ArcGIS Online directement dans Power BI afin que vous puissiez créer des rapports avec ces données. Vous pourrez même inclure la géométrie ce qui vous permettra de présenter au mieux vos données de manière cartographique dans vos rapports Power BI.
Lorsque vous importerez des données dans Power BI, vous devez faire attention à quelques éléments.
Ce workflow n'est pas destiné aux grands ensembles de données de plus de 50 000 enregistrements.
Si vous travaillez avec plus de 150 enregistrements, vous devez les parcourir comme décrit ici.
La géométrie peut être complexe, vous devez donc la simplifier pour rester sous les limites de 32 677 caractères de Power BI.
Vous pouvez exécuter des flux fréquemment, mais ce n'est pas idéal pour les flux de données en temps réel.
La vision d'ArcGIS for Power Automate est de continuer à vous permettre de créer les flux dont vous avez besoin, en combinant les capacités spatiales d'ArcGIS avec les outils de productivité Microsoft 365. On peut considérer les actions fournies par ce connecteur ArcGIS comme des pièces Lego qui vous permettrons de faire des choses remarquables. Esri a commencés avec des actions très basiques, mais puissantes. Esri prévoit d'étendre les actions disponibles au cours de l'année à venir.
La page d'accueil d'un portail ArcGIS est un élément important qui permet de présenter la démarche de votre plateforme SIG sur le web et de valoriser les contenus proposés aux utilisateurs de votre organisation ou même parfois au grand public.
Depuis la mise à jour d'ArcGIS Online du 30 juin 2020, Esri a profondément repensé l'ergonomie de cette page d'accueil avec une expérience utilisateur plus interactive pour la conception et la gestion des contenus de la "vitrine" de votre portail. Les nouvelles pages d'accueil proposent un aspect plus moderne et plus homogènes graphiquement (notion de thème) sans utiliser de code HTML.
Avec une page en "scrolling" et une meilleure adaptabilité aux écrans de mobiles, les nouvelles pages d'accueil permettent de proposer plus de contenus sans pour autant surcharger la lecture de la page. Dans le futur, de nouvelles capacités seront ajoutées pour enrichir ces pages.
J'ai eu l'occasion, à différentes reprises sur ce blog, de mentionner l'importance de basculer sur cette nouvelle page d'accueil. Je reviens aujourd'hui sur les différentes échéances pour réaliser ce basculement qui, dans la plupart des cas, ne vous prendra que quelques minutes.
Calendrier et actions
Si votre souscription ArcGIS Online est postérieure à cette date, vous bénéficiez par défaut de cette nouvelle ergonomie de page d'accueil.
Si votre souscription ArcGIS Online est antérieure à cette date et que vous n'avez pas encore choisi d'activer la nouvelle page d'accueil, alors vous utilisez l'ancienne génération de page d'accueil et vous devez envisager de la basculer vers la nouvelle version. Si vous êtes dans ce cas, la fenêtre d'avertissement suivante s'affiche depuis quelques mois lorsque vous êtes administrateur et que vous affichez l'onglet "Organisation" de votre portail ArcGIS Online.
Cette fenêtre met en avant les principaux avantages des nouvelles pages d'accueil et vous informe qu'Esri basculera automatiquement votre page d'accueil lors de la mise à jour d'ArcGIS Online en mars 2022. Si vous souhaitez activer la nouvelle page d'accueil dès maintenant vous cliquerez sur le bouton "Commencer".
Si vous cliquez sur le bouton "Pas encore", un message de rappel vous proposera de participer à une brève enquête pour comprendre pourquoi, la migration est problématique pour vous.
Si vous cliquez sur le bouton "Participer à l'enquête", une enquête Survey123 s'affiche dans un nouvel onglet.
Tant que vous n'aurez pas basculé vers la nouvelle page d'accueil, le message d'avertissement ci-dessous s'affichera en en-tête de l'onglet "Organisation".
Un bouton "Demander une prolongation" est proposé aux administrateurs qui estiment ne pas pouvoir faire ce basculement de leur page avant la prochaine mise à jour d'ArcGIS Online en mars 2022. Dans ce cas, votre portail est inscrit comme ne devant pas être basculé automatiquement à cette échéance et son basculement automatique est reportée à la mise à jour d'ArcGIS Online de septembre 2022.
Pour bien commencer avec les nouvelles pages d'accueil, je vous recommande cette page de l'aide en ligne. Vous trouverez également plusieurs articles (en anglais) publiés par Esri depuis un an pour vous aider à configurer certains aspects de votre nouvelle page d'accueil :
Dans la foulée de la mise à jour d'ArcGIS Online début décembre, l'application ArcGIS Field Maps a également été actualisée. Elle introduit de nouvelles fonctionnalités intéressantes pour les utilisateurs mobiles et les auteurs de cartes embarquées sur le terrain. La première version d'ArcGIs Field Maps a été publiée en novembre 2020 et, depuis cette date, Esri a clairement précisé qu'elle avait vocation à remplacer plusieurs applications mobiles ArcGIS. Ainsi, avant d'évoquer les dernières évolutions d'ArcGIS Field Maps, il est important de rappeler que les applications mobiles ArcGIS Collector, ArcGIS Explorer et ArcGIS Tracker (sur iOS et Android) seront en phase "retirées" (= plus supportées) à partir du 31 décembre 2021.
ArcGIS Field Maps est une application mobile puissante qui optimise vos workflows de consultation, de collecte et de mise à jour de données SIG sur le terrain. Outre l'interaction (en mode connecté et déconnecté) avec les données de haute qualité de votre SIG, l'application permet aussi l'enregistrement des positions où les utilisateurs mobiles sont déplacés, le tout dans une seule application mobile géolocalisée. Incluse avec ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise, ArcGIS Field Maps c'est aussi une interface web qui vous permet de configurer les cartes, les formulaires de saisie et tous les autres paramètres d'application mobile afin de fournir une expérience ciblée à votre main-d'œuvre mobile.
Visualisation de vos cartes
ArcGIS Field Maps propose des capacités d'affichage de cartes très avancées pour des smartphones et des tablettes. Basées sur les plus récentes versions du SDK ArcGIS Runtime pour iOS et Android, les capacités de cartographie sur le terrain sont aussi riches que celles à laquelle vous êtes habitué en bureautique ou en web. Dans ce domaine, Esri a ajouté quelques fonctionnalités nouvelles qui améliorent l'expérience globale d'exploration des cartes :
Une nouvelle expérience qui améliore la précision de vos mesures avec la même approche de cible de localisation utilisée lors de la collecte de données.
Les "Favoris", anciennement "Mes lieux", sont désormais disponibles dans l'outil de recherche afin que vous puissiez facilement trouver les lieux que vous avez marqués.
Les cartes créées à l'aide d'ArcGIS Indoors prennent désormais entièrement en charge le filtrage par étage dans Field Maps.
Recherche d'entités en scannant un code-barre (nouveau sur Android).
Amélioration de la gestion des couches sécurisées (nouveau sur Android).
Prise en charge du thème sombre (Android).
Collecte de données
ArcGIS Field Maps permet une capture de données efficace, rapide et précise. Field Maps peut exploiter des récepteurs GNSS de haute précision et étendre ainsi les capacités de capture de données avec des solutions partenaires. On notera les évolutions suivantes dans la version de décembre :
Optimiser les tâches de collecte de données répétitives en accédant aux modèles d'entités récemment utilisés.
Possiblité de joindre plusieurs photos, vidéos et fichiers aux entités collectées (nouveau sur Android).
Capturer et lire des enregistrements audio (nouveau sur Android).
Télécharger des transformations basées sur une grille à partir d'ArcGIS Online.
Capture décalée avec l'appareil de mesure laser Spike (iOS uniquement).
Capture de distance et de hauteur avec le récepteur GNSS Bad Elf Flex (nouveau sur Android).
Possibilité de définir si la localisation GPS est automatiquement utilisée lors de la collecte de nouvelles entités.
De nouveaux paramètres de collecte sont disponibles dans Field Maps
Formulaires de saisie
À chaque mise à jour, Field Maps continue d'améliorer les capacités de création de formulaires pour la saisie de données. Les formulaires que vous créez sont stockés dasn la description de la carte web elle-même et peuvent ainsi être utilisés dans l'application mobile Field Maps mais aussi dans les applications Web qui utilisent le widget d'édition de l'API JavaScript ArcGIS. Avec la version de décembre, les nouvelles fonctionnalités suivantes ont été ajoutées sur les formulaires :
Vous pouvez maintenant créer des expressions pour gérer la visibilité conditionnelle des champs dans le formaulaire à l'aide d'une expérience simplifiée dans l'application web Field Maps. Vous n'avez plus besoin de connaître le langage d'expression Arcade pour créer ces expressions de visibilité conditionnelle. Cette nouvelle expérience vous guidera vers l'expression de visibilité dont vous avez besoin et écrira automatiquement les expressions Arcade !
La création de formulaires est désormais disponible dans Map Viewer . Les mêmes composants utilisés pour créer des formulaires dans Field Maps Web sont désormais également disponibles dans Map Viewer !
Modifiez les formulaires au bureau à l'aide d'applications Web créées avec Experience Builder .
Suivi de la localisation
Grâce aux fonctionnalités de suivi de localisation incluses dans ArcGIS Field Maps, vous pouvez améliorer ou valider l'organisation des opérations réalisées sur le terrain. ArcGIS Field Maps prend en charge tous les types d'utilisateurs nommés. Si vous vous connectez avec un type d'utilisateur "Field Worker," le suivi de la localisaiton est inclus sans coût de licence supplémentaire, mais vous pouvez également acheter une licence complémentaire "Tracker" et l'appliquer à un type d'utilisateur "Viewer "(ou à tout autre type d'utilisateur) si vous le souhaitez. Voici les nouveautés de la version de décembre :
Vous pouvez ajouter des catégories de suivi pour filtrer et symboliser les données de suivi de localisation dans différentes cartes web.
Il est possible de désactiver l'optimisation de la batterie pour enregistrer systématiquement les emplacements à des intervalles de 1 mètre, quel que soit le mouvement.
Tirer parti des nouvelles capacités de visualisation pour les vues des traces :
Les vues des traces sont désormais des groupes de couches avec une symbologie et une dépendance d'échelle prédéfinie.
Affichage des informations importantes sur les traces grâce aux fenêtres contextuelles personnalisées.
Travailler en déconnecté
ArcGIS Field Maps fonctionne où et quand vous en avez besoin. Très souvent, vous vous retrouverez dans des contextes dépourvus de connectivité réseau. Pour optimiser l'utilisation de votre carte en condition "offline", vous pouvez configurer les paramètres de la carte à l'aide de l'application web Field Maps. Esri a ajouté plusieurs fonctionnalités pour optimiser l'utilisation des cartes lorsque vous êtes déconnectés, en particulier la manière dont les entités et les pièces jointes sont transmises aux appareils et gérer les zones cartographiques.
Dans l'application web Field Maps, vous pouvez désormais définir le niveau de détail que les opérateurs mobiles sont autorisés à utiliser lors de la création de zones cartographiques dans l'application mobile.
L'expérience utilisateur pour l'empaquetage et la planification des zones cartographiques gérées dans l'application web Field Maps fournit des informations supplémentaires.
Éléments de roadmap...
Dans la perspective de 2022, l'équipe d'ArcGIS Field Maps a une feuille de route ambitieuse avec un ensemble de nouvelles capacités dans les cartons pour le début de 2022 :
Calculs dans les formulaires : Tirer parti du langage d'expression Arcade pour calculer les éléments de formulaire. Il s'agit d'une fonctionnalité extrêmement puissante. Entièrement pris en charge en mode connecté et déconnecté, vous pourrez appliquer des équations simples aux valeurs de formulaire, décoder une analyse de code-barres et remplir une collection de valeurs de formulaire, utiliser des objets FeatureSets Arcade pour extraire et stocker des valeurs d'autres couches ou tables.
Valeurs d'attributs contingentes : rendent les valeurs d'un élément de formulaire dépendantes des valeurs d'un autre élément de formulaire. Par exemple, pour les équipements sur un réseau, le choix d'un fabricant peut restreindre la liste des matériaux disponibles.
Utility Networks : au quatrième trimestre 2021, l'équipe ArcGIS Field Maps a ajouté les premières capacités de visualisation et de traçage sur des réseaux de type Utility Network. ArcGIS Field Maps ajoutera la prise en charge complète des Utility Networks sur les platesformes iOS et Android dans le premier semestre 2022.
Positionnement indoor : maintenant qu'ArcGIS Field Maps prend en charge les cartes indoors, Esri va introduire la prise en charge les systèmes de positionnement intérieur (IPS) par Bluetooth (BLE) et Wifi.
Référencement linéaire : les infrastructures linéaires telles que les autoroutes, les voies ferrées, les pipelines et les conduites de distribution d'eau ou d'électricité sont gérés comme des itinéraires au sein d'un système de référencement linéaire. ArcGIS Field Maps prendra prochainement en charge la recherche et la localisation des mesures sur un système de référencement linéaire.
GéoDéclencheurs (GeoTrigger) : Dans certains workflows, les utilisateurs mobiles doivent pouvoir être avertis sur le terrain lorsqu'ils entrent, sortent ou s'approchent d'une zone géographique. Ces contours géographiques peuvent représenter des limites, des dangers ou d'autres zones d'importance. Les géodéclencheurs peuvent aussi répondre aux enjeux opérationnels de sécurité en informant les travailleurs mobiles en fonction de leur proximité avec ces zones géographiques.
Coordination des opérations : les opérateurs mobiles doivent pouvoir être informés des différentes tâches qu'ils doivent faire chaque jour et se coordonner à la fois avec le bureau et les ressources terrain. L'intégration de l'application ArcGIS Workforce est la prochaine étape pour répondre à ce besoin.
Ce ne sont là que quelques fonctionnalités que l'équipe ArcGIS Field Maps prévoit d'ajouter en 2022. Esri est toujours à l'écoute de vos besoins et vos priorités. Vous pouvez les partager sur le site Esri Community Ideas.
Aujourd'hui, ma Déambulation Du Dimanche s'est arrêtée sur une scène 3D qui
présente une modélisation du bruit routier et aérien combiné réalisée du
ministère des Transports des États-Unis pour l'année 2018.
Cette couche de donnée
est publiée sous la forme d'une couche d'imagerie tuilée (Tiled Imagery
Layer), un nouveau type de couche d'imagerie dynamique et performant pris en
charge par ArcGIS Image for ArcGIS Online. Bien qu'il s'agisse d'une couche
nativement en 2D, j'ai choisi cet exemple pour rappeler que les couches
d'imagerie ArcGIS peuvent aussi bien être utilisées dans des cartes web (2D)
que dans des scènes web 3D.
Cette semaine et à quelques jours de noël, j'ai sélectionné cette Story Map originale qui aborde les princesses Disney avec un regard qui, au-delà des robes et des paillettes, nous explique en quoi les princesses Disney diffusent auprès des plus jeunes des valeurs plus importantes qu'on pourrait le penser.
En passant en revue les plus célèbres princesses du géant américain du divertissement, l'autrice de ce récit met en évidence les principales valeurs des personnages féminins de la firme Disney comme le courage, la détermination, le respect, la bienveillance, la tolérance...
La Story Map vous permettra également de vous remémorer les personnages secondaires qui soutiennent ou qui, au contraire, mènent la vie dure à toutes ces princesses. Enfin, l'application intègre une cartographie qui référence les origines géographiques de nos chères héroïnes.
D'un point de vue technique, ce récit est configuré à l'aide d'ArcGIS Story Maps. On remarquera l'usage de document audio, un moyen intéressant pour ajouter une expérience immersive dans un récit. L'application et ses différents contenus sont hébergés sur ArcGIS Online, la plateforme Cloud Esri.
Il y a un mois,
j'annonçais sur ce blog
la disponibilité (en anglais) de la nouvelle version 2.9 d'ArcGIS Pro et
je décrivais de nombreuses améliorations introduites dans cette mise à jour. Si vous n'avez pas encore eu
l'occasion d'utiliser cette version 2.9 ou simplement si vous attendez la
disponibilité du supplément français (tout début 2022) pour l'installer, je vous propose de
découvrir cette vidéo qui reprend de manière illustrée les principales
nouveautés.
Un séminaire web sera organisé par Esri France au début de l'année 2022.
Ce dernier reviendra sur ces évolutions et vous permettra d'interagir avec
des experts d'Esri France sur cette version 2.9 d'ArcGIS Pro.
N° 136 - Proposer le téléchargement des données dans un tableau de bord ArcGIS Dashboards
Depuis la mise à jour d'ArcGIS Online de juin 2021, les concepteurs de tableaux de bord avec l'application ArcGIS Dashboards peuvent désormais proposer à leurs utilisateurs de pouvoir télécharger les données sous-jacentes de certains éléments du tableau de bord. On notera que cette capacité concerne ArcGIS Dashboards et non l'ancienne application ArcGIS Dashboards Classic. Je vous propose de voir comment procéder pour activer cette option dans vos propres tableaux de bord.
La première étape consiste tout d'abord à autoriser l'export de données au niveau des couches d'entités qui seront utilisées dans votre tableau de bord. Cela se passe dans l'onglet "Paramètres" de la page de description de la couche d'entités.
Vous trouverez ensuite l'option permettant d'autoriser l'export de données vers différents formats. Cocher l'option puis cliquer sur le bouton "Enregistrer"
Vous pouvez maintenant configurer votre carte web puis concevoir votre tableau de bord. Par exemple ici, un tableau de bord sur les établissements hôteliers en Ile-de-France.
Ce tableau de bord permet notamment de filtrer les hôtels selon leur classement à l'aide d'un sélecteur de catégorie.
Je souhaite ici proposer à l'utilisateur de pouvoir télécharger les données correspondant au diagramme à barres qui présente les capacités par niveau de classement des établissements filtrés. Pour cela, il faudra afficher les paramètres de l'élément de diagramme puis afficher l'onglet "Généralités". Vous trouverez alors une option "Autoriser le téléchargement" qu'il vous faudra cocher.
Cliquer ensuite sur le bouton "Terminé".
Vous voyez désormais une icône de téléchargement apparaître sous l'élément de diagramme pour permettre à l'utilisateur de télécharger l'ensemble des données sources ou simplement le résultat de la synthèse et du filtrage courant.
Il ne vous reste plus qu'à enregistrer tableau de bord et le partager avec vos utilisateurs.
On notera que le fichier téléchargé est au format CSV et peut donc s'ouvrir directement dans des outils comme Excel.
Dernier conseil : le concepteur du tableau de bord peut décider de n'exposer que certains attributs de la table en configurant préalablement une couche de vue.
Bonne route sur ArcGIS Online !
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Au cœur de la stratégie de développement d'applications web dans le système ArcGIS, l'API JavaScript ArcGIS poursuit son évolution avec une nouvelle version 4.22 disponible depuis quelques jours. Cette mise à jour de décembre de l'API JavaScript ArcGIS apporte de nombreuses améliorations et fonctionnalités, notamment le rendu animé de certaines données raster, des rendus plus réalistes avec l'intégration de la météo dans vos scènes 3D, une meilleure cartographie sur les entités linéaires en 3D, des mises à jour clés sur le support de flux GeoJSON et bien plus encore. Voici un aperçu de certaines des nouvelles fonctionnalités qui devraient vous enthousiasmer.
Visualiser des données raster en tant que flux animés
Une nouvelle classe AnimatedFlowRenderer (en beta) permet désormais de visualiser des directions et des intensités du flux à partir de données raster. Typiquement, cela peut s'appliquer à des sources de données de météorologie (vitesses et directions de vents) et d'océanographie (directions et températures des courants).
Dans ce premier exemple, nous visualisons une couche d'imagerie tuilée hébergée (à l'aide d'ArcGIS Image for ArcGIS Online) contenant des données de vitesse et de direction du vent (données de vent NLDAS 2011 de la NASA).
Dans ce second exemple, on représente les températures et les directions des courants marins à l'aide de cette nouvelle classe en y intégrant la notion de "layer effect" et de "blending" apparue récemment dans l'API JavaScript ArcGIS.
Esri avait tout d'abord introduit cette technique de visualisation en tant qu'implémentation WebGL personnalisée, mais dans cette version, elle est intégrée à l'API et s'applique facilement en tant que moteur de rendu pour vos couches d'imagerie.
Performances et stabilité améliorées
Dans le cadre des travaux de R&D pour améliorer continuellement les performances de l'API JavaScript ArcGIS, les équipes de développement d'Esri ont réduit l'utilisation de la mémoire jusqu'à 50 % pour les applications avec des couches d'entités utilisant des polygones et des contours de polygones simples en rationalisant la façon dont les données de sommet sont codées. Cela contribue à augmenter la stabilité sur les appareils à ressources limitées tels que les téléphones et les tablettes.
Contrôlez les conditions météo dans vos scènes
Vous pouvez désormais rendre vos scènes plus réalistes en configurant les conditions météorologiques pour aller de "ensoleillé" à "nuageux" voir même "brumeux". Vous pouvez ajuster la couverture nuageuse, la force du brouillard et l'heure de la journée pour composer une ambiance réaliste. Vous pourrez ainsi regardea votre scène avec des nuages durant la nuit ! Cette version 4,.22 de l'API inclut également des améliorations dans la représentation du halo atmosphérique, offrant des éclairages plus réalistes, en particulier autour du lever et du coucher du soleil.
Ci-dessous, un exemple sur une scène 3D à Lyon. Vous trouverez le code source dans cet autre exemple de l'aide en ligne de l'API.
Symboles des entités linéaires en 3D
Vous pouvez désormais utiliser des motifs pour symboliser vos lignes ou les contours de vos polygones pour et ainsi représenter des informations supplémentaires. Par exemple, pour différencier les entités correspondant à des projets de parcours de randonnées (en traits pointillés) et des entités correspopndant à des parcours existants (en traits pleins). Une nouvelle classe LineStylePattern3D prend en charge une variété de styles, similaires aux capacités 2D dèja existantes dans l'API. Les motifs peuvent être déterminés par des valeurs d'attribut, combinés à des variables visuelles, et drapés au sol ou bien à une certaines hauteur au dessus du sol.
Couches de voxels (en beta)
L'API JavaScript ArcGIS vous permettra dorénavant de créer des applications web qui visualisent vos informations spatiales et temporelles multidimensionnelles sous forme de volume 3D via les nouvelles couches voxel. Par exemple, elles sont utilisées pour visualiser des données atmosphériques ou océaniques, un modèle géologique souterrain ou des cubes spatio-temporels sous forme de couches de voxels. Vous pouvez les utiliser pour explorer les relations spatiales avec d'autres contenus en les visualisant ensemble. Par exemple, vous souhaiterez peut-être afficher un modèle géologique souterrain avec des trous de forage ou une construction prévue dans une zone. Les prochaines versions ajouteront la prise en charge des outils d'exploration et des fenêtres contextuelles pour inspecter les voxels (pixel 3D) individuellement. Dans un avenir proche (mars 2022), les couches de voxels seront également prises en charge dans les scènes web configurées avec ArcGIS Online.
Widget de traçage sur les réseaux de distribution (Utiliy Networks)
Les analyses de traçage sur des réseaux de distribution est souvent utilisé pour aider à fournir des ressources aux clients, suivre la santé d'un réseau et identifier les zones qui se détériorent. Dans la version 4.20, Esri avait introduit le traçage auquel on pouvait accéder par code. Avec la version 4.22, un nouveau widget offre une expérience utilisateur pour l'exécution de ces analyse de traçage. Le widget permet aux utilisateurs de définir le point de départ de la trace et des points de barrière qui seront ajoutés pour marquer les emplacements d'arrêt de la trace.
Plus de dégradés de couleurs
L'API JavaScript ArcGIS fournit maintenant plusiuers centaines de dégradés de couleurs qui permettent aux développeurs d'améliorer l'expérience cartographique dans leurs applications. De nombreux cartographes expérimentés d'Esri ont étravaillé ces dégradés pour vous permettre d'appliquer de véritables différences de perception selon les données à représenter dans vos cartes. Dans cette version, Esri élargi la sélection pour inclure 167 rampes de couleurs supplémentaires adaptées aux daltoniens (Alligator Armor, Cigar Smoke, Esri Bananas et Chocolate Mint).
Un guide de bonnes pratiques pour visualiser des données haute densité
Esri a ajouté de nouvelles rubriques à la documentation en ligne pour guider les développeurs qui doivent afficher des données haute densité de manière pertinente et compréhensible. Ce chapitre présente sept techniques efficaces pour visualiser des données avec des grands volumes d'entités qui se chevauchent, dont l'approche par regroupement, par carte de chaleur, par variation d'opacité, par effet bloom, par agrégation, par amincissement et par plages d'échelles visibles. Un résumé de ces concepts est également décrit dans cet article de blog (en anglais).
Étiquettes de polyligne améliorées
La version 4.22 de l'API améliore l'expérience relative à l'étiquetage des polylignes en offrant aux développeurs davantage d'options de contrôle et de configuration :
Etiquettes parallèles: Auparavant, l'API n'autorisait qu'un labelPosition "incurvé" , ce qui signifiait que chacun des caractères de l'étiquette suivait la courbe de la polyligne. La version 4.22 introduit une nouvelle option "parallèle" qui garantit que les caractères de l'étiquette seront toujours droits et que l'orientation de l'étiquette sera basée sur l'angle de la courbe de la polyligne.
Fréquence de répétition: contrôler la distance entre les étiquettes répétées sur une polyligne.
Étiquettes de dépassement: configurer si les étiquettes doivent dépasser l'entité géométrique à étiqueter, par exemple après la fin d'un segment de polyligne.
Ci-dessous une comparaison du fonctionnement de l'étiquetage polyligne avec ces options plus flexibles :
GeoJSON, CSV et GeoRSS, des mises à jour importantes...
L'API JavaScript 4.x apportent beaucoup plus de flexibilité aux développeurs concernant l'exploitation de source de données CSV, GeoJSON et GeoRSS dans leur carte. Cette version 4.22 continue d'évouler sur ce sujet avec les améliorations suivantes:
Ajouter des couches GeoJSON dans les cartes Web et les scènes Web : dorénavant vous pouvez créer et enregistrer des cartes web et des scènes web qui incluent des couches GeoJSON. Cela se fait à l'aide de d'ArcGIS Online dans le Map Viewer ou le Scene Viewer, ou par programmation dans votre application.
Actualiser les données: avec cette version, vous pouvez désormais configurer les couches CSV, GeoRSS et GeoJSON pour qu'elles soient actualisées périodiquement et automatiquement en définissant un délai pour l'actualisation (en minutes). Si les données sous-jacentes sont modifiées, votre couche sera alors actualisée en conséquence au moment du afraîchissement.
Paramètres personnalisés: Esri a également ajouté la prise en charge des paramètres personnalisés sur l'URL des couches CSV et GeoJSON. Cette propriété est utilisée pour définir des paramètres de requête supplémentaires lorsque la couche est initialisée ou actualisée. Vous pouvez consulter cet exemple pour voir l'actualisation et les paramètres personnalisés en action sur la couche GeoJSON.
Des fenêtres contextuelles plus intelligentes, rapides et flexibles
Diverses améliorations ont été apportées à la gestion des fenêtre contextuelle (popups) :
Afficher uniquement les popups pour les entités visibles: Depuis la version 4.22, la fenêtre contextuelle n'affiche que les entités visibles sur la carte. Si un filtre est appliqué, seules les fonctionnalités qui passent le filtre renverront une fenêtre contextuelle. Esri continuera d'améliorer les comportements des popups dans les prochaines versions.
Performances optimisées: La fenêtre contextuelle ne fait qu'une seule requête au serveur pour les attributs manquants si tous les attributs requis ne sont pas disponibles sur le client. Aucune requête au serveur n'est effectuée si tous les attributs sont disponibles coté le client.
Utilisez Arcade pour créer des éléments de contenu contextuel: Plutôt que d'utiliser du code JavaScript, vous pouvez utiliser des expression Arcade pour définir du contenu dynamique dans les fenêtres contextuelles, notamment du texte enrichi avec du code HTML, des tableaux et des graphiques. La puissance de cette approche est que vous pouvez enregistrer des éléments contextuels conditionnels dans une carte web et la charger dans n'importe quelle autre application ArcGIS, offrant une expérience utilisateur cohérente pour les applications chargeant la même carte web. Cette fonctionnalité est particulièrement utile dans les couches représentant des données agrégées. Découvrez ces exemples d'utilisation d'Arcade pour créer des éléments de contenu contextuels.
Aperçu automatique des pièces jointes: si les capacités de la couche d'entités incluent le redimensionnement des pièces jointes (supportsResizeAttachments), le contenu s'affichera en mode aperçu comme ceci :
Configurer des effets spécifiques aux entités dans Map Viewer
Les effets de carte appliquent des effets graphiques de type "logiciel de PAO" à toutes les entités d'une couche dans votre carte. Les effets spécifiques aux entités permettent d'aller plus loin en permettant aux auteurs de cartes d'accentuer certaines entités d'une couche avec un type d'effet et d'atténuer le reste en utilisant un effet différent. Bien que cette fonctionnalité soit disponible par programmation via l'API depuis un certain temps, elle est également disponible dans le Map Viewer d'arcGIS Online (depuis la mise à jour de décembre 2021). Ces effets spécifiques à certaines entités sont pris en charge pour les types de couches suivants: CSV, GeoJSON, couches d'entités, couches d'entités OGC et couches WFS. Consultez les notes de version pour plus de détails sur la mise en œuvre.
MapView.hitTest amélioré dans les couches graphiques
MapView.hittest renvoie désormais toutes les entités qui croisent les coordonnées d'écran spécifiées à partir d'une couche graphique. Auparavant, il ne renvoyait que l'entité la plus élevée d'une couche graphique. Esri va implémenter ce comportement pour d'autres types de couche dans les prochaines versions.
Widget de recherche
Lorsque l'échelle de la vue est inférieure ou égale à 1:300 000, le widget de recherche priorise les candidats en fonction de leur distance par rapport au centre de la vue. Vous pouvez choisir de remplacer ce comportement par défaut en utilisant la propriété localSearchDisabled.
Géosignets temporels
Le widget Bookmarks (Géosignets) a été mis à jour pour prendre en charge la dimension temporelle. Cliquer sur un géosignet temporel affecte non seulement le point de vue, mais également la période de la carte en définissant l'étendue temporelle de la vue. Dans l'exemple ci-dessous, les ouragans et les tempêtes sont visualisés à l'aide d'un curseur temporel de 1965 à 2015. Les géosignets sont utilisés pour passer d'une période à l'autre au cours de laquelle les ouragans se sont produits. Étant donné que le curseur temporel définit le View.timeExtent, tous les nouveaux signets créés par l'utilisateur seront automatiquement activés dans le temps.
Et bien plus encore...
Il y a beaucoup d'autres évolutions dans cette version, comme par exemple la prise en charge de la dimension temporelle des couches d'imagerie tuilée et des couches WCS, une sélection graphique plus facile lors du dessin (sketching) et un meilleur affichage des entités surfaciques qui se chevauchent. Pour en savoir plus sur la version, consultez les notes de version. Comme à chaque nouvelle version de l'API, je vous recommande de tester ses nouvelles capacités en utilisant les nouveaux exemples de code de la documentation.
A propos de l'API 3.x
Pour mémoire, Esri confirme la fin du support pour Internet Explorer 11. La prise en charge d'Internet Explorer 11 et de Microsoft Edge Legacy a été dépréciée à la version 3.35 et est interrompue à partir de la version 3.39. Esri recommande la migration de vos applications 3.x vers l'API 4.x dès que le contexte de votre projet le permet.