Les communiqués de presse sont tombés hier, à quelques jours de la Conférence des Utilisateurs d'ESRI qui commence lundi prochain à San Diego : ESRI va dés le mois d'août permettre aux utilisateurs d'ArcGIS 9.3 d'utiliser en ligne les contenus cartographiques de Virtual Earth : imagerie, carte routière et carte hybride (ArcGIS Desktop et ArcGIS Explorer dans un premier temps, puis ArcGIS Server à la faveur d'un Service Pack).
L'offre de contenus cartographiques en ligne disponibles pour les utilisateurs français d'ArcGIS va donc s'enrichir : service ArcGIS Online standards gratuits, services ArcGIS Online Premium payants et Services Cartosphères à forte valeur ajoutée (France Raster, CS Raster et bientôt une nouvelle annonce, mais chut... attendons SIG 2008...).
La multiplication des contenus disponibles, la baisse des coûts d'usage notamment par la généralisation de la consommation en ligne sont d'excellentes nouvelles pour l'ensemble des communautés géomatiques.
En discutant avec plusieurs clients ces dernières semaines, je me suis rendu compte que les capacités de ce produit étaient encore peu connues. La mise en ligne par ESRI des différents clients (gratuits) d'ArcGIS Image Server est l'occasion de revenir sur les fonctionnalités et le positionnement de ce produit serveur.
Comme son nom le laisse penser, ArcGIS Image Server est un serveur d'imagerie c'est à dire un serveur capable de diffuser des sources de données raster vers différents types de clients (ESRI ou non) via un réseau Intranet ou Internet. ArcGIS Image Server se distingue d'autres solutions serveur par les caractéristiques suivantes :
1) Très gros volumes de données
Son architecture et ses mécanismes d'indexation des sources de données permettent à ArcGIS Image Server d'être particulièrement performant y compris sur des gros volumes de données (plusieurs To).
2) Pas de prétraitement des données
L'un des points fort d'AIS est de publier les données raster dans leur format d'origine sans aucun prétraitement des fichiers (pas de compression, pas de calcul de cache). Ceci est particulièrement intéressant pour des applications nécessitant des mises à jour fréquentes des données. Le temps de mettre à jour son catalogue et AIS rend disponible les données en quelques minutes.
3) Calculs à la volée
A la demande du client, ArcGIS Image Server réalise à la volée certains traitements sur les sources de données raster publiées. Il peut s'agir, par exemple, de mosaïquage (avec prose en charge de limites complexes), de ré-échantillonage, de combinaison de bandes, d'ortho-rectification, etc …
4) Nombreux clients disponibles et implémentation OGC
Au delà d'ArcGIS Desktop et du Viewer inclus dans le produit, de nombreuses applications non ESRI peuvent accéder à l'imagerie servie par ArcGIS Image Server. A l'aide d'un plug-in gratuit, les produits AutoCAD, MapInfo, Geomédia, Microstation peuvent se connecter et afficher les services d'imagerie d'ArcGIS Image Server. En version 9.3, tous les clients supportant les services normalisés OGC WMS et MCS peuvent également consommer les services d'ArcGIS Image Server.
Pour aller plus loin et découvrir la démarche de publication de données raster avec ArcGIS Image Server, ESRI vient de publier cette démo :
Suite aux obligations légales fixées par le décret n° 2006-272 du 3 mars 2006, l'usage des nouveaux systèmes nationaux va se généraliser en France métropolitaine. Ces nouveaux systèmes de projection (le Lambert 93 et les 9 zones Lambert CC) étant basés sur un nouveau système géodésique (RGF 93), une transformation géodésique est nécessaire pour reprojeter les coordonnées X,Y des anciens systèmes de projection (basé sur le NTF) vers ces nouveaux systèmes de projection. Afin de garantir aux utilisateurs de SIG la bonne qualité de ces transformations, l'IGN à proposé aux éditeurs de logiciels une procédure de labellisation de leurs outils de conversion.
Pour ESRI France vient de terminer avec succès la procédure de labellisation pour les logiciels ArcGIS 9.3. Qualifiés d'excellents dans les deux sens (NTF vers RGF93 et RGF93 vers NTF), les résultats sont disponibles dans ce document de synthèse de l'IGN.
De manière plus détaillée, cela veut dire que les logiciels ArcGIS (Reader, Desktop, Engine et Server) sont capables de convertir des sources de données vecteur raster des anciens systèmes vers les nouveaux systèmes et inversement sans perte de précision (en tout cas moins d'un millimètre !). Ceci reste vrai qu'il s'agisse d'une projection effectuée de manière figée en transformant les sources de données ou à la volée lors de l'affichage de la carte.
Et les autres versions d'ArcGIS ?
Depuis la version 9.0, ArcGIS dispose, en standard (en version US et FR), de la grille de transformation de l'IGN et du moteur de projection permettant de travailler avec ce type de grille. Ces deux éléments n'ayant pas évolués entre cette version et la version d'ArcGIS labellisée, la qualité de la transformation NTF<>RGF93 est donc strictement la même en version 9.0, 9.1, 9.2 et 9.3 d'ArcGIS. Vous trouverez plus de détails sur le site du support d'ESRI France à l'adresse suivante:
- Les conversions NTF<>RGF93 avec ArcGIS 9.x.
Pour les versions 8.x, l'utilisateur ne dispose pas de cette grille de transformation en standard mais le moteur de projection supporte ce type de transformation (NTV2). Il doit donc manuellement ajouter cette grille de transformation et la configurer pour pouvoir l'utiliser. Vous trouverez plus de détails sur le site du support d'ESRI France aux adresses suivantes :
- Les conversions NTF<>RGF93 avec ArcGIS 8.x
- Ajout manuel de la grille de transformation IGN Lambert 93 dans ArcGIS 8.x
Pour aller plus loin sur le sujet
Je vous recommande, si vous ne l'avez pas encore fait, de consulter l'excellent site de l'IGN entièrement consacré à ce sujet. La labellisation d'ArcGIS 9.3 est précisée sur cette page.
ESRI vient de sortir cette nuit le Service Pack 6 pour ArcGIS 9.2. Ce package de correctifs concerne les produits ArcGIS Desktop, ArcGIS Engine, ArcGIS Server (incluant ArcSDE) et ArcIMS.
La liste des corrections apportées aux différents produits (ArcGIS Desktop, ArcGIS Engine, ArcGIS Server, ArcIMS et ArcSDE) est disponible à l'adresse suivante. Ci-dessous les URL d'accès au téléchargement des Services Packs :
Depuis plusieurs années, la communauté des développeurs autour des technologies ESRI dispose d'un portail dédié (ESRI Developer Network) leur permettant d'accéder à l'ensemble des ressources dont ils ont besoin.
Avec la sortie d'ArcGIS 9.3 début juillet, ESRI encourage désormais les développeurs à utiliser les Resource Centers pour accéder à la documentation des produits, la documentation des SDK, les exemples de codes, les ressources des communautés ou encore pour interagir les utilisateurs ESRI dans le monde. Le site EDN continuera à exister dans sa forme pré-9.3 pour tous les développeurs qui l'utilisent pour les produits 9.0, 9.1 et 9.2 mais devrait plus évoluer.
Pourquoi une telle évolution ?
Tout d'abord, avec les "Resource Centers", ESRI a voulu rassembler et homogénéiser l'accès à toutes les ressources techniques sur les produits ESRI. Il était donc logique que les développeurs ne soient pas oubliés dans cette démarche en restant coupés de ces nouveaux outils d'aide.
De plus, suite aux enquêtes réalisées lors du Developer Summit en avril dernier, le retour de la communauté EDN a montré qu'au delà de la documentation directement liée aux SDK mais également de pouvoir rapidement accéder aux ressources traitant de l'installation, des architectures, de l'administration ou encore de l'usage et les fonctionnalités des produits. Ainsi, l'intégration d'EDN dans le portail "Resource Centers" permettra le passage rapide entre ces différentes sources d'aide qui s'enrichissent de plus en plus vite et permettra également aux développeurs d'échanger avec d'autres communautés d'utilisateurs SIG au-delà de la sphère des développeurs.
Enfin, cette intégration n'est qu'un début. Le site EDN va continuer à évoluer en s'enrichissant en contenu (galeries de code partagé, forums de discussion, blogs des équipes de développement d'ESRI, …) et en nouveaux outils (Chats ouverts, Webcasts techniques très ciblés, une base de connaissance technique sous la forme de Wikis, …).
Nous avons vu dans un précédent article, les principes de base de l'historisation des données dans la Géodatabase. Nous allons maintenant regarder de plus près l'usage que l'on peut faire des données historisées dans ArcGIS (Desktop, Engine ou Server).
Dans ArcMap, pour accéder à un état antérieur de la Géodatabase, il suffit de se placer sur l'onglet "Source" dans la table des matières. Via la commande "Change Version" du menu contextuel, vous pourrez alors basculer sur une version "Historical".
Deux choix sont alors à votre disposition: 1) utiliser des repères chronologiques (historical markers) 2) spécifier interactivement une date dans le passé
Travailler avec des repères chronologiques
L'usage des repères chronologiques permet de retrouver rapidement la date de l'événement sur lequel on veut se positionner (Option 1). Pour cela, il faudra vous créer préalablement des "Historical Markers". Pour cela vous afficherez la barre d'outils "Geodatabase History" puis vous cliquerez sur le dernier bouton pour afficher le gestionnaire de repères chronologiques. Vous pourrez alors créer autant de repères chronologiques en tout point du passé, du présent ou du futur. Vous noterez que les informations sur le filtre date/heure sont stockées dans le fichier *.lyr si vous sauvegardez la couche dans un fichier de couche.
Travailler sans les repères chronologiques
Si vous ne souhaitez pas définir de repères chronologiques, vous pouvez spécifier une date et heure quelconque pour définir la vue souhaitée (Option 2). Par exemple, on pourra demander à voir l'état de la couche au 9 avril 2008 à 15h30. Cette date/heure pourra être changée à tout moment dans votre document ArcMap. Tout comme avec les repères chronologiques, les informations sur le filtre date/heure sont stockées dans le fichier *.lyr si vous sauvegardez la couche dans un fichier de couche.
Travailler directement avec la table d'historisation
Si vous le souhaitez, plutôt que d'afficher une vue de votre couche filtrée sur une date/heure, vous pouvez afficher directement la table d'historisation (table *_H). Cette table contiendra tous les états de vos entités créées, modifiées et supprimées. Pour afficher la table d'historisation, vous cliquerez simplement sur le deuxième bouton de la barre d'outils après avoir sélectionné la couche en question dans la table des matières.
A la différence d'une vue sur votre classe d'entités, en ajoutant la table d'historisation dans votre document ArcMap, vous aurez cette fois-ci accès aux champs GDB_FROM_DATE et GDB_TO_DATE dans la table attributaire. Ainsi vous pourrez faire des affichages, des filtrages, des analyses comparatives ou encore des animations sur l'évolution de vos données.
Exemple d'analyse sur les dates de création des parcelles
Exemple d'analyse sur les parcelles modifiées en 2007
Conclusion
Voilà un rapide aperçu de ce que peut vous apporter la gestion de l'historique dans les Géodatabases. J'ajouterai une dernière chose pour les développeurs, l'ensemble des fonctionnalités de l'historisation est disponible via les ArcObjects en utilisant notamment les interfaces IHistoricalWorkspace et IHistoricalVersion.
Parmi les nombreuses évolutions apportées aux Géodatabases dans ArcGIS 9.2, il y en a une que nous avons peu évoquée et qui pourtant répond à une problématique vieille comme les SIG: l'historisation des données (archiving en anglais).
L'idée principale dans l'historisation des données du SIG provient du besoin de pouvoir répondre à ce type de question : - réaliser une carte du POS (ou PLU) tels qu'il était au 1er janvier 2003, - visualiser les modifications apportées au réseau routier de mon département depuis 20 ans, - afficher les opérations effectuées sur mon unité foncière entre 01/06/1997et le 01/06/1999 - étudier l'évolution de la capacité hôtelière de ma région entre 1980 et 2000.
En historisant une classe d'entités, vous créerez la structure nécessaire pour la conservation automatique de toutes les mises à jour effectuées sur votre classe d'entités depuis le moment où vous avez déclaré l'historisation de celle-ci et l'instant présent. Le mécanisme d'historisation est utilisable dans les Géodatabases ArcSDE (Personnal, Workgroup et Enterprise) et supporte l'ensemble du modèle de données de la Géodatabase (Tables, Classes de relations, Règles de topologie, Jeux de classes, Réseaux géométriques, …).
Comment ça marche ?
Le mécanisme d'historisation permet de conserver les mises à jour réalisées dans la version DEFAULT. Pour les autres versions, les modifications sont historisées lors du postage de celles-ci dans la version DEFAULT. Vous l'aurez donc compris, l'historisation se met en place uniquement sur des classes d'entités versionnées.
Une fois que votre classe d'entités est enregistrée comme étant historisée, une table dédiée est créée (portant le nom de la classe d'entité avec _H à la fin) dans laquelle seront stockées toutes les mises à jour ainsi que les dates correspondantes.
Cette table d'historisation contient l'ensemble des champs de la classe d'entités et 3 champs supplémentaires GDB_FROM_DATE, GDB_TO_DATE et GDB_ARCHIVE_OID permettant de reconstituer le cycle de vie de chaque objet.
C'est maintenant terminé, vous n'avez plus à vous occuper de l'historisation des données, elle se fait automatiquement quel que soit le contexte de mise à jour des données (ArcMap, Géotraitement, Application Web ArcGIS Server, Application WFS-T, réplication de Géodatabase via l'Intranet, réplication Géodatabase via Internet, …).
Il nous reste à voir les différentes possibilités d'utilisation d'une classe d'entités historisée dans ArcGIS. Rendez-vous donc dans un deuxième article d'ici quelques jours …
Il y a quelques jours, nous évoquions l'ouverture prochaine du portail regroupant toutes les ressources techniques des produits ESRI. Il est désormais ouvert à tous. Une seule URL à retenir :
Une des nouvelles tâches disponible dans ArcGIS Explorer 480 c'est la tâche "Add Photo". Cette tâche permet de placer des photos JPEG géolocalisées (geotagged) sur la carte.
Pour pouvoir être localisée automatiquement sur la carte, vos photos doivent avoir été réalisées avec des appareils disposant d'un GPS et capables de capturer la localisation géographique lors de la prise de vue et la stocker dans l'en-tête EXIF de l'image. Le plus en plus d'appareils (GPS Ricoh, certains modèles de Nikon ou encore le Nokia N95) disposent de ce type de fonction.
Si vous ne disposez de ce type d'appareil, vous pouvez toujours définir la localisation géographique par un post-traitement avec des outils logiciels comme Google Picasa ou autres.
Pour utiliser cette tâche, démarrer ArcGIS Explorer puis exécutez la commande "File" > "Resource Center". Une fois sur la Resource Center ArcGIS Explorer, choisissez l'onglet "Content" puis la catégorie "Tasks". Les tâches sont aussi accessibles directement sur cette page.
Pour télécharger la tâche et l'ajouter à votre carte ArcGIS Explorer, cliquez sur "Add Photo". Une fois téléchargée, la tâche doit apparaître dan svotre liste des tâches.
Activer cette nouvelle tâche en cliquant sur "Add Photo".
Sélectionner ensuite le répertoire contenant vos photos géolocalisées à l'aide du bouton "Browse".
La liste des images vous permet ensuite de sélectionner celles que vous souhaitez faire apparaître sur la carte. Une fois votre sélection effectuée, vous cliquerez sur le bouton "Place Photos".
Votre collection d'images doit alors s'afficher dans les résultats. C'est à partir de ces résultats que vous pourrez contrôler l'affichage des différentes images.
Lorsque vous cliquez sur une photo dans cette liste ou sur l'icône correspondant sur la carte, une fenêtre flottante s'affiche avec la photo adaptée automatiquement à la taille de la fenêtre. Dans cette exemple, j'ai ajouté quelques photos prisent le mois dernier lors d'une randonnée effectuée avec toute l'équipe d'ESRI France entre l'Aiguille du Midi et la Mer de Glace.
Deux aspects de la tâche "Add Photo" sont paramétrables. La manière de parcourir les images dans le répertoire et les sous-répertoires ainsi que la taille des fenêtres flottantes sont modifiables par l'utilisateur. Pour cela, cliquer sur le bouton "Settings" dans la boîte de dialogue de la tâche.
En version 9, Adobe a enrichi le format PDF pour pouvoir gérer des documents cartographiques, incluant une gestion interne des systèmes de coordonnées. Si l'on cherche dans le répertoire d'installation d'Acrobat et de Adobe Reader 9, on y retrouve "pe.dll", le moteur de projection d'ESRI et plus particulièrement d'ArcGIS, signe clair de la collaboration entre les deux éditeurs sur ce sujet et garantie de comptabilité dans un domaine où la norme est encore à définir...
Grosso modo, un utilisateur ArcGIS 9.3 (Desktop ou Server) peut désormais exporter une carte en un fichier PDF qui permettra à l'utilisateur d'Adobe Reader 9 de :
Visualiser les coordonnées géographiques sur la carte
Définir des annotations géographiques en récupérant leurs coordonnées
Consulter les attributs des objets de la carte par liste ou par clic sur la carte
Mesurer des distances, périmètres et superficies
Comment exporter un PDF géographique ?
Dans ArcMap, File/Export Map... puis choisir PDF comme type de fichier, cocher la case "Export Map Georeference Information" et choisir "Export PDF Layers and Features Attributes" de la liste "Layers and Attributes", finir par OK.
Ce fichier est directement utilisable dans Adobe Reader et en version 9, vous bénéficierez des fonctions spatiales. Pour télécharger la version 9.0 d'Adobe Reader, c'est là !
Puisque la plupart d'entre vous n'ont pas encore ArcGIS 9.3, je vous ai préparé un PDF, téléchargeable à cette adresse pour pouvoir jouer avec...
Si vous ouvrez ce PDF dans Acrobat Reader 9, vous pourrez :
- Parcourir les entités et attributs des couches du ou des blocs de la carte en utilisant l'onglet "Arborescence de Modèle"
- Cliquer sur une entité pour avoir sa fichier avec l'outil "Données d'objet" de la barre d'outils "Analyse"
- Mesurer des distances, des périmètres et des superficies grâce à l'outil "Mesures"
- Visualiser des coordonnées, créer une note cartographique avec l'outil "Lieu Géographique"
A noter que l'outil "Mesures" n'est disponible dans Adobe Reader qu'après avoir "étendu les fonctions d'Adobe Reader" sur le fichier PDF et pour ce faire, vous avez besoin d'Adobe Acrobat Pro Extended 9.0 ...
De plus si vous disposez d'Adobe Acrobat Pro Extended 9.0 (comme moi pour 30 jours en ce moment), vous pourrez :
- Géoréférencer des cartes ou des images dans un fichier PDF (leur affecter un système de coordoonnées et les caler).
- Charger des GeoTiff, des JPEG2000 ainsi que des Shapefiles comme nouveaux calques géoréférencés d'un fichier PDF !
Très prometteur tout cela !
Adobe avec Acrobat, Reader et surtout Flex est incontournable dans la diffusion de documents et l'enrichissement des interfaces clientes. Prochaine étape chez ESRI, l'API Flex d'ArcGIS Server dans quelques mois.
Si comme moi vous travaillez depuis longtemps avec les produits Arc*, vous appréciez probablement la richesse des documents et des contenus accompagnant les différents produits ESRI. Conséquence de cette abondance, vous avez aussi surement expérimenté ce petit agacement lorsqu'il s'agit de rechercher une information mais que vous ne savez plus dans quel document, dans quelle rubrique ou à quel site vous l'aviez trouvé.
D'ici quelques jours, l'accès à l'ensemble des ressources concernant les produits ESRI pourra se faire via le Resource Center :
Beaucoup plus que le rassemblement des aides en lignes, le Resource Center, comme son nom l'indique, est un point d'accès à toutes les ressources techniques concernant chaque produit:
aides en ligne utilisateur,
aides en ligne développeur,
exemples de codes et applications en ligne,
ressources du support technique (articles, white papers, patchs, rapport de bogues, …),
échanges entre utilisateurs (forums produits et forums thématiques),
ressources utilisateurs (ArcGIS Online, Map Center, Geoprocessing Center, …),
séminaires et formations en ligne (gratuites ou non).
Sans remettre en cause l'ergonomie des sites existant, ce portail sera désormais le point de départ incontournable de vos recherches. Vous pouvez donc conserver vos favoris sur EDN ou sur le site du Support, ils restent tout à fait valables.
Pour pouvoir accéder au portail vous devrez vous identifier. Je vous conseille donc de créer dès maintenant votre Global-Id en allant sur un des sites ESRI (si ce n'est pas encore fait). Cela vous prendra 3 minutes.
En version 9.3, le modèle de réplication de Géodatabases évolue en offrant la possibilité d'utiliser des Géodatabases Fichier ou des Géodatabases Personnelle (mdb) dans le cadre d'une réplication de type "One-Way". Plus précisément, cela veut dire que lors de la mise en place de Géodatabases répliquées vous ne serez plus obligés d'utiliser des Géodatabase Enterprise ou Workgroup pour la Géodatabase destination.
Cette évolution va permettre d'imaginer de nouveaux scenarii dans le cadre d'applications de type production-publication.
Ci-dessous un exemple de mise en œuvre de la réplication dans lequel un site central met à jour les données et diffuse ces mises à jours à des utilisateurs vers deux sites différents. Sur le site A des utilisateurs utilisent les données en se connectant à une Géodatabase Personnelle (Access). Sur le site B, différents utilisateurs utilisent les couches à partir d'une Géodatabase Fichier.
Vous pouvez vous rafraîchir la mémoire sur la notion de réplication de Géodatabases à partir des liens suivants :
Enfin, une nouvelle vidéo dans l'aide en ligne 9.3 montrant un exemple complet de la création du réplica à la synchronisation (dans un environnement connecté)