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décembre 2012
Carte de Noël
arcOrama et toutes les équipes d'Esri France à Meudon et dans les agences vous souhaite un joyeux Noël et de bonnes fêtes de fin d'année.
Cette carte de Noël est en fait une webmap de Noël, pour comprendre comment autant de créativité graphique (!!) a pu s'exprimer avec ArcGIS Online, voila l'accès direct à la webmap...
ArcGIS Online met vos données à table
Comme évoqué dans un article récent, ArcGIS Online évolue régulièrement à raison d'une version majeure par trimestre. Ces évolutions enrichissent globalement la plateforme Cloud d'Esri, notamment en terme de fonctionnalités d'interaction avec les cartes Web. La semaine dernière, la version de décembre 2012 a amené son lot de nouveautés et les plus importantes vont faire l'objet d'une série d'articles plus détaillés sur arcOrama.
Le premier de ces article traite des nouvelles interfaces utilisateur de type Table et des fonctionnalités de filtre sur les attributs des données de vos cartes Web.
Parce qu'ArcGIS Online travaille sur de vraies données géospatiales, qu'elles soient gérées dans une infrastructure classique Geodatabase / ArcGIS for Server / Services Web ou hébergées sur ArcGIS Online et publiées sous forme de services d'entités, la visualisation sous forme de tables, les fonctions de tri et de filtrage logique sont indispensables pour une expérience utilisateur optimale et une manipulation productive des données.
Depuis la semaine dernière, vous pouvez afficher vos données sous forme de tables dans la visionneuse ArcGIS Online si vos cartes web intègrent des services d'entités ArcGIS for Server ou hébergés sur ArcGIS Online, ou si elles intègrent des services de cartes dynamique ArcGIS for Server.
Pour ouvrir la carte d'une couche, choisir "Afficher la table" dans le menu contextuelle de la couche choisie.
Vous trouverez derrière ce lien une carte Web avec une couche (arbres remarquables) sur laquelle est paramétré un filtre que vous pouvez utiliser et modifier à votre guise. Vous devez être connecté sur ArcGIS Online pour enregistrer la Carte Web dans votre propre espace de travail.
Le premier de ces article traite des nouvelles interfaces utilisateur de type Table et des fonctionnalités de filtre sur les attributs des données de vos cartes Web.
Parce qu'ArcGIS Online travaille sur de vraies données géospatiales, qu'elles soient gérées dans une infrastructure classique Geodatabase / ArcGIS for Server / Services Web ou hébergées sur ArcGIS Online et publiées sous forme de services d'entités, la visualisation sous forme de tables, les fonctions de tri et de filtrage logique sont indispensables pour une expérience utilisateur optimale et une manipulation productive des données.
Depuis la semaine dernière, vous pouvez afficher vos données sous forme de tables dans la visionneuse ArcGIS Online si vos cartes web intègrent des services d'entités ArcGIS for Server ou hébergés sur ArcGIS Online, ou si elles intègrent des services de cartes dynamique ArcGIS for Server.
Pour ouvrir la carte d'une couche, choisir "Afficher la table" dans le menu contextuelle de la couche choisie.
Une fois la table ouverte vous pouvez, grâce au menu des options de la table, zoomer sur les objets sélectionnés dans la table, gérer la sélection, afficher masquer les colonnes ainsi qu'appliquer un ou plusieurs filtres sur la table (et donc sur la carte).
Les filtres sont aussi accessibles du menu contextuel de couche. Ils permettent de ne prendre en compte dans la carte web que les objets qui satisfont à une ou plusieurs conditions logiques. Les filtres peuvent être paramétrés par l'utilisateur qui peut alors entrer la valeur déterminant la requête.
Un filtre peut être simple, comme ici les arbres dont le rayon est supérieur à 10 mètres :
Un filtre peut être complexe avec plusieurs requêtes imbriquées :
Un filtre peut être paramétré par des valeurs entrées par l'utilisateur de la carte Web :
Exemple de configuration de filtre paramétré |
Exemple d'exécution de filtre paramétré |
Vous trouverez derrière ce lien une carte Web avec une couche (arbres remarquables) sur laquelle est paramétré un filtre que vous pouvez utiliser et modifier à votre guise. Vous devez être connecté sur ArcGIS Online pour enregistrer la Carte Web dans votre propre espace de travail.
La Californie cet été, ça vous tente ?
Souhaitez-vous assister à une conférence internationale ?
Souhaitez-vous rencontrer des professionnels de l’Information Géographique du monde entier ?
Etes-vous étudiant d’une université ou école utilisant les produits Esri ?
Si c’est le cas alors participez au concours Etudiant d’Esri !
Le premier prix :
Assister à la conférence Internationale des utilisateurs Esri en tant qu’invité. Une session spéciale pour les étudiants du monde entier ainsi qu’une cérémonie de remise des prix sera organisée, avec remise de certificat.
Le prix comprend l’inscription à la conférence, les frais d’hébergement et une allocation journalière pour couvrir les dépenses de repas en Californie plus un vol aller/retour depuis la France.
Comment s’inscrire ?
Votre inscription devra mettre en évidence votre capacité à faire un projet en utilisant ArcGIS. Cela pourra être une carte, un article de recherche, un développement informatique, ou l’usage d’ArcGIS pour répondre à des besoins spéciaux comme la promotion de l’éducation, la sauvegarde du patrimoine, la gestion de crise, l’aménagement urbain, le commerce, l’ingénierie, les sciences sociales, etc., …
Merci de soumettre un résumé de votre travail avec des cartes qui expliquent ou illustrent votre projet. Votre inscription doit inclure votre nom, vos coordonnées et celles de votre établissement. Elle sera envoyée par email à education@esrifrance.fr
Un jury passera en revue les projets.
La date limite d’inscription est le 31 Janvier à 17 heures.
Plus d'information en cliquant ici...
ArcGIS Online se moque de la fin du monde
La semaine dernière la plateforme Cloud d’Esri a évolué de
façon significative comme elle le fait tous les 3 mois depuis son lancement en
juin dernier (et comme elle va continuer de le faire dans les mois à venir…).
Cette dernière évolution est importante en ce qu’elle continue d’enrichir les
capacités de service de la plateforme mais aussi les capacités de partage du
portail collaboratif de la plateforme ArcGIS.
Cet article ne fait qu’ébaucher les principales nouveautés
qui seront ensuite décrites dans des articles de fond.
Un rappel : si vous participez à une organisation
ArcGIS Online, videz le cache de votre navigateur pour voir les nouveautés. Si
vous n’avez pas accès à un compte d’organisation, lancez-vous dans une évaluation !
Evolutions des Cartes Web (Webmap)
Tables attributaires :
Les utilisateurs de la visionneuse de carte ArcGIS.com
peuvent afficher les attributs des services d’entités de leur carte sous forme
de table interactive avec possibilité de choix des champs, de formatage, de
sélection et de tris des enregistrements.
Vues filtrées sur les services d’entités :
Vous pouvez filtrer les services d’entités d’une carte web
pour ne voir que les objets pertinents sur la carte. Ces filtres sont dynamiques
et se construisent interactivement
pour définir une requête de filtrage potentiellement complexe. La syntaxe
permet la mise en place de valeurs saisies par l’utilisateur à l’exécution du
filtre par l’affichage d’une invite. Les vues filtrées peuvent être définies
sur des services d’entités ArcGIS Online, des services d’entités ArcGIS for
Server ou les couches de services de cartes dynamiques ArcGIS For Server
disposant d’attributs.
Mise en place de plages d’échelles pour l’affichage :
Des échelles minimum et maximum d’affichage peuvent être
mises en place pour tous les types de couche. Ces paramètres peuvent être
enregistrés avec votre ressource si vous en êtes le propriétaire.
Désactivation de la mise à jour sur une couche :
Si vous êtes le propriétaire d’un service d’entité
modifiable, vous pouvez désactiver la mise à jour sur cette ressource. Cela
permet de différencier les contextes de partage où une ressource est modifiable
de ceux où elle ne l’est pas.
Evolutions des fonctionnalités de partage
Groupes en lecture seule :
Le propriétaire d’un groupe peut restreindre l’ajout ou la
suppression de ressources au groupe à lui-même ou à tous les membres. Dans le
premier cas, il garde un contrôle total sur le contenu du groupe.
Choix du tri de l’affichage des ressources d’un
groupe :
L’administrateur d’un groupe peut désormais choisir s’il
veut que le contenu de son groupe soit trié par titre, propriétaire,
évaluation, nombre de vues ou date. Il peut définir si le tri est ascendant ou
descendant.
Enrôlement direct d’utilisateurs dans les groupes :
Les administrateurs d’une organisation peuvent ajouter des
utilisateurs en tant que membres d’un groupe directement sans passer par des
invitations et l’acceptation des utilisateurs.
Flux RSS de commentaires :
Vous pouvez désormais vous abonner aux commentaires d’une
ressource publiée afin de mieux suivre les remarques et remontées utilisateur sur cette ressource.
Nouvelles modèles applicatifs :
La galerie des applications web comporte un nouveau modèle
utilisant les vues filtrées ainsi qu’une nouvelle version améliorée de
l’application web de profil en long.
Stockage des informations de connexion :
Si vous créez une ressource ArcGIS Online sur un service
ArcGIS for Server sécurisé, vous pouvez désormais choisir de stocker le nom
d’utilisateur et le mot de passe avec votre ressource pour éviter d’avoir à
entrer les informations de connexion à chaque ouverture de la carte. Vous vous
baserez alors sur le modèle de partage d’ArcGIS Online pour assurer votre
stratégie de partage.
Amélioration liées à la publication de services sur ArcGIS Online
Publier des services de cartes tuilés à partir de paquetages
de tuiles (Tile packages) :
Vous pouvez désormais tirer partie de la capacité d’ArcGIS
for Desktop de créer des caches tuilés pour votre cartes ArcGIS, sans consommer
de crédits sur le compte de votre organisation. Une fois les caches calculés,
vous les chargez sur ArcGIS Online et créer directement des services de cartes
à partir de ces caches.
Publier des services de cartes tuilés à partir de services
d’entités :
En tant qu’éditeur, vous pouvez dorénavant publier un
service de carte tuilé à partir d’un service d’entités hébergé sur ArcGIS
Online.
Service d’entités ArcGIS Online à dimension temporelle :
En tant qu’éditeur, vous pouvez dorénavant publier des services
d’entités hébergés sur ArcGIS Online en tirant partie d’un ou deux champs date
portés par les entités. Ces services temporels pourront ensuite être utilisés
dans des cartes web temporelles.
Nouveautés d’administration d’organisation ArcGIS Online
Configuration du service d’impression :
Vous pouvez utiliser votre propre service d’impression basé
sur ArcGIS for Server et vos propres modèles de mise en place. Celui-ci se
substitue alors au service proposé par défaut par ArcGIS Online.
Personnalisation de l’image de fond de la page
d’accueil :
Les organisations ArcGIS Online peuvent désormais choisir
l’image de fond de la page d’accueil de leur portail collaboratif ArcGIS
Online.
Désactivation des commentaires :
Les commentaires sur les ressources de l’organisation ArcGIS
Online peuvent être désactivés par les administrateurs du portail.
Visionneuse Web CityEngine
CityEngine est un logiciel Esri qui permet la génération de
contenu 3D à partir de données 2D en se basant sur des règles procédurales de
génération. Depuis Septembre 2012, CityEngine permet la publication de scène 3D
sur ArcGIS Online. La visionneuse CityEngine évolue dans la version de décembre
2012 :
Parcours des géosignets :
La visionneuse peut jouer un parcours des géosignets de la
scène avec un aperçu de chaque point de vue comme dans cette vidéo :
Partage facilité :
Les scènes web CityEngine peuvent désormais être intégrées
dans des sites web en gérant les fonctionnalités accessibles sur ces
implémentations.
Amélioration de la visualisation :
La qualité des ombres a été améliorée pour offrir un rendu
encore plus réaliste.
Evolutions des services de tâches
Amélioration du géocodage global :
Si vous géocodez des adresses, ArcGIS Online considère par
défaut que le pays de votre organisation est le pays dans lequel il faut
rechercher les adresses postales.
Géocodage batch avec ArcGIS for Desktop :
Les organisations ArcGIS Online peuvent désormais utiliser leservice mondial de géocodage ArcGIS Online pour géocoder en batch. Ce service
permet de géocoder dans plus de 100 pays à partir d’un seul service.
Nouveaux services d’analyses de réseau :
Les développeurs peuvent intégrer dans leurs applications
Web ou mobiles des fonctions de calcul d’itinéraires, de calculs de tournées,
de calcul d’isochrones à l’aide de l’API d’analyse de réseau. Un service de
carte de trafic temps réel est aussi disponible pour les organisation ArcGIS
Online
En conclusion, toutes ces nouveautés sont déjà disponibles sur la plateforme
ArcGIS Online et en français s'il vous plait ! Vous pouvez retrouver ces informations et
plus dans l’aide en ligne ArcGIS Online. Nous poursuivrons avec quelques
articles de fond sur les plus importantes (celles qui sont marquées trois étoiles).
Une heatmap dynamique en JavaScript/HTML5
L'analyse spatiale passe par l'usage d'outils plus ou moins
complexes, mais le premier outil que nous utilisons sans même nous en rendre
compte est l’œil. La lecture d'une carte donne instantanément des
renseignements tels que : la localisation d'une infrastructure ou d'un
évènement, la répartition spatiale de ces évènements, leur nature, etc... La
vitesse de cette analyse dépend en grande partie de la représentation
cartographique choisie.
Lorsque vous affichez des couches de points sur une carte et
diffusez cette carte sur le web, se pose donc la question du mode de
représentation.
Pour un volume de données réduit et une répartition spatiale
peu dense, une bonne sélection du symbole, de sa taille et de la plage de
visibilité de la couche permettront d'assurer une bonne lisibilité de la carte.
En revanche lorsque le volume de donnée (nombre de points)
augmente ou que leur répartition spatiale est dense la carte devient illisible
et difficilement exploitable à l'œil.
Afin d'optimiser l'affichage d'une couche ponctuelles
volumineuse, deux types de symbologie s'offrent à nous:
- la symbologie sous forme d'agrégat (clustering), déjà disponible dans les API Web d'ArcGIS for Server (Silverlight, Flex, JavaScript).
- la représentation de type carte de densité (ou carte de points chauds) (heatmap).
C'est cette dernière qui nous intéresse aujourd'hui.
Qu'est-ce qu'une heatmap?
De manière générale une heatmap est une représentation
graphique des données employant des couleurs pour indiquer le degré d'activité
ou la fréquence d'apparition de la donnée, en générale des couleurs froides pur indiquer une faible densité et plus chaudes pour
indiquer une densité forte.
Les heatmap sont utilisées dans différents domaines comme
par exemple l'ergonomie et le web marketing il pour étudier le temps et les
zones de fixation du regard sur une page web ou un e-mail. (plus de détails ici), et bien sûr dans le domaine des SIG.
Dans le domaine de la géographie, il s'agit donc d'une
méthode de représentation des données en fonction de leur densité spatiale.
Si vous souhaitez ajouter une heatmap dans vos applications
web cartographiques, deux options sont possibles :
- pré-calculer la heatmap avec ArcGIS for Dekstop, publier le résultat sous forme de service web MapService) et ajouter le MapService dans la carte.
- offrir un outil dynamique à votre application web. Si les données ponctuelles sont mises à jour la heatmap s'adaptera automatiquement
La librairie heatmap.js
Nous allons voir ici comment assurer cette fonctionnalité de
génération de heatmap à la volée dans une application web JavaScript, grâce à
une librairie open source crée par Patrick Wied.
La librairie heatmap.js est
une librairie JavaScript qui exploite les Canvas HTML5 afin d'afficher des
heatmap au rendu fort appréciable dans votre appli web. La Heatmap est calculé
côté client (navigateur) et ne requiert aucun plugin. Le seul pré requis étant que
le navigateur supporte les Canvas HTML5 (ce que font les navigateurs récents, y
compris sur les périphériques mobiles). Cette librairie est sous licence opensource de type MIT and the Beerware license, vous
êtes donc libres de l'utiliser. Elle est également disponible
sur github, vous pouvez donc faire remonter vos impressions et remarque auprès
de son concepteur, mais également contribuer à son évolution.
Son principe de fonctionnement est le suivant : la heatmap
est générée dynamiquement d'après vos données ponctuelles qui peuvent provenir
d'une couche graphique (que vous aurez pris soin de remplir par une requête par
exemple). vous pouvez donc mettre à profit les featureLayers de l'ArcGIS API for JavaScript (qui sont
assimilables à des graphicsLayers remplis automatiquement par une requête pré-définie).
La heatmap se base sur cette collection de points. A chaque fois qu'un
point est ajouté à la collection, un processus vérifie si la valeur maximum a
changé et appelle une fonction de dessin du gradient de couleur (qui est fonction
des valeurs min et max de la collection).
Si par exemple la collection en contient qu'un seul point,
il sera afficher avec la plus forte valeur. Si un nouveau point y est ajoutées,
les valeur min et max seront recalculée dynamiquement, donc le gradient aussi,
donc la heatmap est mise à jour. La heatmap ajoutée par code à votre application
web est entièrement personnalisable en terme de gradient de couleur,
transparence, rayon de calcul etc...
Ajout d'une heatmap dynamique à votre application web
Partons d'une application très simple contenant une carte.
Cette carte est constituée d'une basemap (par exemple la World Topo Map Esri).
Dans l'ordre, il faut d'abord inclure les librairies JavaScript
nécessaires : heatmap.js (qui permet d'afficher une heatmap à partir d'un
tableau de points) et heatmap-arcgis.js (qui
permet de faire le lien entre cette librairie heatmap.js et l'ArcGIS API
for JavaScript).
Nous avons ensuite besoin de définir l'élément HTML qui contiendra
le fameux HTML Canvas d'HTML5 crée à la volée par la librairie heatmap.js.
<div id=”heatLayer”></div>
A présent nous pouvons créer, via la partie Javascript de
notre page HTML, la heatmap en spécifiant le rayon de traitement, le gradient
de couleur, la transparence. Un paramètre (useLocalMaximum) permet également de
spécifier la manière dont la valeur maximun est calculées : soit en tenant
compte de l'ensemble des données de la couche ponctuelle, soit en tenant compte
uniquement des données visibles dans l'étendue affichée.
heatLayer = new HeatmapLayer({
config: {
"useLocalMaximum": true,
"radius":
40,
"gradient": {
0.45:
"rgb(000,000,255)",
0.55:
"rgb(000,255,255)",
0.65:
"rgb(000,255,000)",
0.95:
"rgb(255,255,000)",
1.00:
"rgb(255,000,000)"
}
},
"map": map,
"domNodeId":
"heatLayer",
"opacity":
0.85
});
Le paramètre domNodeId doit avoir pour valeur le nom de l'élément HTML qui accueillera la heatmap.
N'oublions pas d'ajouter cette nouvelle couche à la carte : map.AddLayer(heatLayer);
Tout est prêt, il suffit à présent de remplir la couche.
Comment remplir notre heatLayer? A vous de choisir, mais un moyen simple est de réaliser une requête au serveur ArcGIS puis de "câbler" le résultat de cette requête sur la heatLayer.
Nous avons choisi ici d'utiliser des données référencées sur le portail OpenGeoData.fr : la couche des arrêts du réseau de transport en commun de la région Bordelaise (détails ici : http://www.opengeodata.fr/home/item.html?id=6a59850d794e46ab9af9df2cdb275246)
La couche de points que nous souhaitons afficher sous forme de heatmap est également affichée dans la carte sous forme de featureLayer.
Pour rappel, une featureLayer dérive des graphicsLayer. Une graphicsLayer permet de gérer côté client , donc localement dans votre navigateur, des objets graphiques (géométrie + attributs + symbologie) et de les afficher sur la carte. Une featureLayer est une graphicsLayer avec un comportement particulier qui est de se remplir quasi automatiquement. Elle possède pour cela une url (l'url d'un service de carte dynamique ou d'un service d'entités ArcGIS for Server, ou bien enfin d'une service d'entités hébergé sur ArcGIS Online). Une fois cette featureLayer ajoutée à la map, elle sera remplie via une requête sur le service web associé.
Notre featureLayer est en mode "ondemand", c'est à dire que seuls les points contenus dans l'étendue d'affichage sont stockés localement après requête au serveur. A chaque fois que l'étendue est mise à jour, la requête est automatiquement exécutée et la couche remplie.
Nous allons donc procéder de la même manière pour la heatLayer, ce qui nous permettra d'assurer le côté dynamique. A chaque fois qu'un point est ajouté à la featureLayer, il devra être ajouté à la heatLayer pour que la heatmap soit mise à jour (gradient recalculé, etc...).
Nous définissons donc une fonction getFeature() qui se chargera de faire la requête auprès du server, et d'envoyer le résultat (les points) à la heatLayer. Cette fonction sera appelée à chaque fois que l'étendue de la carte est mise à jour. donc on lie cette fonction à l'évènement onExtentChange de l'objet map.
function getFeatures() {
// la requête
var query = new
esri.tasks.Query();
// seulement pour
l'étendue
query.geometry = map.extent;
// on veut uniquement les
arrêts de la commune de Bordeaux
query.where = "ville =
'BORDEAUX'";
query.outSpatialReference
= map.spatialReference;
// on execute la
requête
featureLayer.queryFeatures(query, function (featureSet) {
var data = [];
// s'il y a un
résultat
if (featureSet
&& featureSet.features && featureSet.features.length > 0) {
// on met le résultat dans
un objet data
data = featureSet.features;
}
// que l'on envoie à notre
heatLayer
heatLayer.setData(data);
});
}
puis :
dojo.connect(map, "onExtentChange", getFeatures);
Simple, efficace, rapide et beau.
Libre à vous d'adapter le code pour offrir plus de fonctionnalités à l'utilisateur final (comme par exemple une belle interface afin de définir le gradient de couleurs, le rayon d'analyse, la couche à laquelle la heatmap est associée, etc...).
En conclusion, cette fonctionnalité se retrouve dans toutes les API web ArcGIS puisque c'est aussi possible en Silverlight et Flex.
Vous avez donc vu ici comme grâce à cette librairie, vous pouvez enrichir votre application web JavaScript avec une heatmap dynamique en quelques lignes de codes et surtout l'exploiter sur votre navigateur web ou sur votre smartphone ou tablet tactile préférée.
Les heatmap dynamiques sont donc à la portée de tous.
CityEngine : Simulation d'une inondation à la confluence de la Seine et la Marne
Une superbe vidéo pour le weekend, réalisation de Xavier Opigez de l'IAU Ile-de-France. Dans cette vidéo, CityEngine est mis en oeuvre pour la génération du modèle urbain ainsi que Sketchup, Lumion pour le rendu et Final Cut pour la réalisation vidéo.
Le résultat est bluffant à la fois analytique mais aussi cinématographique avec une atmosphère prenante.
Un conseil, suivez Xavier Opigez sur sa chaine Youtube : http://bit.ly/YN3fNz !
Le résultat est bluffant à la fois analytique mais aussi cinématographique avec une atmosphère prenante.
Un conseil, suivez Xavier Opigez sur sa chaine Youtube : http://bit.ly/YN3fNz !
LeWeb'12 : Esri / Geoloqi - le bouton invisible
Amber Case - Esri / Geoloqi sur la scène de LeWeb'12 |
Article de forbes.com annonçant l'acquisition de Geoloqi par Esri
Geoloqi a développé et commercialisé une plateforme d'API mobile pour suivre des utilisateurs de smartphones, et déclencher des actions basées sur la localisation des personnes tout en gérant au mieux la batterie des téléphones, élément critique du suivi de mobile et du geo-fencing (ou "gardiennage virtuel"...)
Amber Case, fondatrice de Geoloqi et désormais sous la bannière Esri, était invitée ce matin à la Conférence LeWeb'12 à paris pour une présentation en session plénière de sa vision de la localisation des personnes comme une interface applicative : c'est le bouton invisible qui déclenche une action quand le porteur du téléphone entre dans un périmètre (ce périmètre pouvant être lui aussi mouvant...).
Comme la réception d'un message :
Comme une alerte météo liée à la localisation :
Amber a annoncé l'intégration des services de "geotrigger" de Geoloqi dans ArcGIS Online pour juillet 2013. A cette date, les utilisateurs de la plateforme Cloud d'Esri pourront mettre en place des applications mobiles liées à leur portail SIG qui déclencheront des actions en fonction de la localisation des periphériques mobiles. Les usages vont être innombrables : suivi de collaborateurs, alertes aux populations, marketing localisé, informations touristiques, services domotiques, .. ainsi que l'idée délicieuse de laisser à ses amis des petites notes qui se déclenchent s'ils passent à un endroit donné !
En attendant la vidéo de sa présentation que je posterai en mise à jour de cet article, vous pouvez retrouver sa présentation sur Slideshare.
Mise à jour du 06/12/12, vidéo sur youtube : http://www.youtube.com/watch?v=1G0RuobWoDU
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