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ArcGIS 10.1 - Nouveautés liées aux géotraitements


Chaque version d'ArcGIS propose des évolutions notables en termes de géotraitement aussi bien sur les outils proposés dans la Toolbox que sur l'environnement d'exécution des géotraitement lui-même. 

De nouvelles variables d'environnement

Dans vos scripts ou vos modèles, vous pouvez désormais utiliser deux nouvelles variables pour faire référence au ScratchGDB et ScratchFolder. La première permet de faire référence à une géodatabase qui existera systématiquement lors de l'exécution du géotraitement (en bureautique ou en web). La seconde permet de faire référence à un répertoire qui existera systématiquement. Selon la valeur de la variable ScratchWorkspace, ces variables peuvent être identiques.

Une variable ResamplingMethod permet d'indiquer la méthode rééchantillonage à appliquer par défaut lors du traitement d'un raster vers un raster n'ayant pas le même alignement de pixels.

Une variable TranfertDomains permet d'indiquer si vous souhaitez ajouter des champs pour stocker les descriptions des domaines et des sous-types lors de l'export de données de Géodatabases vers le format Shapefile ou dBase.

Une variable NoData permet désormais de définir la valeur par défaut à affecter aux pixels en NoData lorsque qu'un raster est transformé vers un nouveau raster en sortie.

De nouveaux outils de géotraitement

Plus de 90 outils ont été ajoutés et 40 ont été améliorés. Je ne peux pas les détailler tous dans cet article mais le tableau ci-dessous vous indique leur répartition par Toolbox. 



De nombreuses évolutions du coté de Python

Esri continue à investir fortement sur l'environnement de développement Python pour permettre aux utilisateurs d'automatiser leurs tâches SIG à l'aide d'un language de développement simple et puissant.


Tout d'abord, la version 10.1 introduit la possibilité de développer des compléments (Add-Ins) pour ArcGIS Desktop. Sauf cas particuliers, vous ne serez plus obligés de le faire en ArcObjects.

Vous pourrez également développer des Toolboxes entièrement en Python. Sauf cas particuliers, vous ne serez plus obligés de le faire en ArcObjects. Ces dernières auront exactement le même comportement et le même mode de déploiement que les Toolboxes d'ArcGIS standards. Vous pourrez même implémenter un mécanisme de licence sur ces Toolboxes.

Enfin, de nombreuses évolutions ont été apportées aux modules et aux fonctions du package ArcPy introduit en version 10. Par exemple, l'ajout des modules arcpy.da (Data Access), arcpy.na (Network Analyst) ou l'ajout de nouvelles fonctions dans le module arcpy.mapping.

Je reviendrai de manière détaillée sur ces points concernant Python en 10.1 dans des articles futurs.

Partager plus simplement vos géotraitements

sur le même principe que paquetage de couches ou les paquetages de cartes, la version 10.1 introduit la notion de paquetage de géotraitement (geoprocessing package). Ces derniers permettent aux utilisateurs de s'échanger très facilement, via un fichier unique, toutes les ressources liées à un modèle ou à un script de géotraitement.


Je reviendrai également de manière détaillée sur ce point dans un article futur.

Publier des services de géotraitement

En version 10.1, Esri à totalement repenser le workflow de publication d'un géotraitement. Désormais, il n'est plus nécessaire de passer par des Tool Layers pour publier un géotraitement. Un assistant de publication permet, étape par étape, de paramétrer le service de géotraitement et d'effectuer tous les contrôles nécessaires pour un le bon fonctionnement de votre géotraitement une fois publier en tant que service web.


Je reviendrai également de manière détaillée sur ce point dans un article futur.


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