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Les potentiels éoliens sur le monde sont disponibles dans le Living Atlas ArcGIS


Juste avant la fin de l’année, Esri annonce l’ajout du Global Wind Atlas dans le Living Atlas ArcGIS. Il s'agit de nouvelles couches d’imagerie multidimensionnelle très intéressantes pour analyser le potentiel éolien à une échelle locale ou sur l'ensemble du monde. Ces dernières résultent d’un partenariat entre le département de l’énergie éolienne de l’université technique du Danemark (DTU Wind Energy) et la Banque Mondiale, avec pour objectif "d’aider les décideurs politiques, les planificateurs et les investisseurs à identifier les zones à fort vent pour la production d’énergie éolienne pratiquement partout dans le monde".


Ces nouvelles couches sont utiles dans une multitude d’applications que je ne pourrais pas détailler dans cet article mais n’hésitez pas à visiter cette StoryMap "Explore the Global Wind Atlas" (en anglais) réalisée par mes collègues d'Esri. Vous pouvez y découvrir davantage d'informations sur ces couches et voir comment nous les avons utilisées pour évaluer les ressources en énergie éolienne à des fins de décision et de planification, notamment un exemple d'analyse d'adéquation d'un parc éolien à l'aide du modélisateur d'adéquation (Suitability Modeler) dans ArcGIS Pro.

Concrètement, il s'agit de 3 couches d'imagerie dont je vous propose de découvrir rapidement le contenu :


Vitesse du vent 

Cette couche affiche la vitesse moyenne du vent mesurée en mètres par seconde. Elle offre une résolution de 250 mètres ainsi que des informations pour cinq niveaux de hauteur au dessus du sol : 10, 50, 100, 150 et 200 mètres. Les valeurs de ces hauteurs sont accessibles via les différentes dimensions de cette couche d'imagerie multidimensionnelle.

Ici, vous pouvez voir des vents violents siffler au-dessus des sommets des Transverse Ranges du sud de la Californie,
 avec le bassin de Los Angeles quelque peu abrité du vent. Le désert de Mojave au nord de Los Angeles est à environ 1 500 mètres
 d'altitude et est plus exposé. Vous pouvez voir que la vitesse du vent est plus intense (sur terre) à travers les principaux cols,
le col de Tehachapi au nord de Los Angeles et le col de San Gorgonio à l'est de Los Angeles.

Densité de puissance

Cette couche mesure la ressource éolienne totale et prend en compte la vitesse et l'altitude du vent, ou la densité du vent. Cette couche affiche une densité de puissance avec une résolution de 250 mètres à cinq hauteurs différentes de 10, 50, 100, 150 et 200 mètres. Les valeurs de ces hauteurs sont accessibles via les différentes dimensions de cette couche d'imagerie multidimensionnelle.

Ici, nous voyons comment le détroit de Cook en Nouvelle-Zélande canalise les vents violents qui se produisent dans
les latitudes tempétueuses du sud entre l'île du Nord et l'île du Sud. Vous pouvez voir pourquoi Wellington, sur le
détroit, est considérée comme l'une des capitales les plus venteuses du monde.

Facteur de capacité

Les couches de facteurs de capacité montrent trois éoliennes distinctes, avec une hauteur de moyeu de 100 mètres et des diamètres de rotor de 112, 126 et 136 mètres. Celles-ci appartiennent à trois classes de la Commission Electrotechnique Internationale : CEI1, CEI2 et CEI3 et sont accessible via les différentes dimensions de la couche d'imagerie multidimensionnelle. Les facteurs de capacité peuvent être utilisés pour calculer une estimation préliminaire du rendement énergétique d'une éolienne (de l'ordre du MW), lorsqu'elle est placée à un endroit donné.

Les vents qui tentent de se frayer un chemin depuis l'Atlantique vers la Méditerranée se trouvent bloqués par des chaînes de montagnes et des îles. Les vents sont amplifiés entre le Massif central et les Pyrénées, et à nouveau entre la Corse et la Sardaigne.

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