Le blog francophone consacré
aux technologies Esri

La neige arrive (ėpisode 3)

La neige est là, derrière ma fenêtre et pour une bonne partie de la journée si j'en crois les augures du temps qu'il fait.

Sur WeatherProHD, la meilleure application de météo sur iPad, iPhone que j'ai pu trouver, le radar de précipitation montrent bien l'épisode de neige en rouge qui traverse la France du sud au nord.


Voyons si la carte des tweets qui parlent #neige confirme le radar de précipitation.

Pour rappel, cette carte est réalisée en requêtant l'API Search de Twitter et en demandant les 1500 tweets les plus récents qui contiennent "#neige ou neige". 1500 tweets est le maximum qu'on peut demander à Twitter à travers cette API en une requête.

Parmi ces 1500 tweets, seule une petite proportion dispose des coordonnées géographique des auteurs qui ont un matériel le permettant (GPS dans le smartphone) et qui ont autorisé Twitter à partager leur localisation.

Ces 212 tweets, tel qu'indiqué dans sur la carte, sont ici utilisés pour réaliser à la volée une carte de chaleur (heat map) ou carte de densité comme indiqué sur l'interface de l'application.


Je vous rappelle le lien vers l'application pour jouer avec : http://apps.arcorama.fr/neige/index.html

Le résultat confirme bien la pertinence des contributions géolocalisées aux réseaux sociaux en tant que source de données cartographiques pertinentes. Gageons que la croissance des usages en général, celle de la géolocalisation et enfin la multiplication des API ouvertes va permettre à ce domaine d'exploser dans les prochaines années. Il est aussi indéniable que s'ouvre ici un nouvel Eldorado pour les fournisseurs de contenus géographiques à valeur ajoutée.






Partager cet article:

Rejoindre la discussion

    Les commentaires à propos de cet article:

2 comments :

Anonyme a dit…

Intéressant la comparaison avec les tweets. Mais il aurait fallut relativiser avec la population, il est normal que Paris génère autant de résultats.

Christophe Tourret a dit…

Vous avez raison, il y a aussi certainement un autre biais : la proportion de tweets géolocalisés doit certainement varier selon les régions.