Le blog francophone consacré
aux technologies Esri

"Tiles on the Cloud" (1/3)

Plus rapides, plus légères et plus ergonomiques, depuis quelques années maintenant, les applications SIG sont entrées, elles aussi, dans l'ère du Web 2.0. Plusieurs améliorations technologiques ont permis cette évolution : l'augmentation des bandes passantes, la maturité des mécanismes Ajax, l'émergence d'interfaces plus accessibles sur les services web favorisant la construction de mashups (approche Restful par exemple) ou encore la démocratisation des technologies RIA (framework JavaScripts, Flex/Flash, Silverlight, …).


Un autre point technique qui a contribué à l'amélioration de l'expérience utilisateur dans les applications web SIG, c'est l'utilisation de plus en plus systématique de caches de cartes. J'en ai souvent parlé sur ce blog, depuis plusieurs années, on peut facilement gérer ce type de caches avec ArcGIS Server. Le principe est simple, les différents niveaux d'échelles de la carte sont précalculées et découpées en tuiles pour être ensuite stockées sur le serveur et délivrées à différentes applications clientes via le Web. Ceci permet de s'affranchir du calcul dynamique de la carte et des requêtes vers la base de données à chaque demande de carte de l'application cliente. Ceci réduit alors de manière significative le temps d'affichage de la carte mais également la consommation de ressources de votre serveur (CPU, mémoire, bande passante, …).


Aujourd'hui les techniques liées à la création et à la gestion des caches sont largement mises en œuvre et maîtrisées par la plupart des concepteurs d'applications ArcGIS Server. Les interrogations se portent désormais sur l'architecture et l'infrastructure à mettre en place pour optimiser ses coûts de déploiement et de montée en charge. En particulier lorsque l'on parle d'applications web s'adressant à un large public, la question de la disponibilité des serveurs, de la bande passante ou encore des espaces de stockage se transforme en véritables enjeux financiers. La question de l'externalisation complète ou partielle de ses caches est plus que jamais d'actualité.

Au travers de deux articles complémentaires, je reviendrai dans les prochains jours sur cette question en essayant (comme souvent dans arcOrama) d'être pragmatique et d'illustrer mes propos à l'aide d'un exemple concret d'application.

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