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Optimiser le calcul de ses caches (Episode 1/3)


Depuis la version 9.2, un des points qui fait d'ArcGIS Server un moteur adapté à une architecture web 2.0, c'est sa capacité à servir des cartes à l'aide d'imagettes pré-calculées sur le serveur (le cache) comme le font depuis quelques années Google, Yahoo ou Microsoft. Complété en 9.3 par une panoplie d'outils de gestion permettant une création à la volée et une mise à jour simplifiée (voir complètement automatisée), ce système de cache est désormais presque systématiquement utilisé dans les applications de nos clients.
Ces derniers mois, de nombreux articles de blogs et de messages sur des forums ont témoignés de retours d'expériences intéressants sur les conseils et astuces permettant d'optimiser la phase de calcul de ces caches.

Le sujet est assez vaste et pour organiser quelques une synthèse sur le sujet, je vous propose un article de synthèse en trois parties :
- Préparation de la carte ArcMap,
- Préparation matérielle et logicielle,
- Paramétrage des tuiles

Préparation de la carte ArcMap

La première règle évidente mais qu'il convient de rappeler c'est qu'une carte performante sous ArcMap sera performante en terme de temps de calcul de cache et inversement. Ainsi toutes les bonnes pratiques valables pour un service de carte dynamique le sont également en vue de la génération d'un cache.

Lors du calcul des caches, les accès aux données sont très intenses et peuvent constituer le goulot d'étranglement. Si vous en avez la possibilité, n'hésitez pas à travailler avec sources de données locales plutôt que des données en réseau. Par exemple, le choix du format Shapefile ou même mieux d'une Géodatabase fichier peut s'avérer déterminant en termes de temps d'accès.
Dans la mesure du possible, vous mettrez ces données locales sur un disque différent de celui du cache.

En termes de contenu de la carte, on prendra les précautions suivantes:
- Supprimer si possible les décalages X/Y sur les étiquettes pour éviter que certaines soient tronquées.
- Le processus de gestion des étiquettes lors du calcul de cache est assez évolué pour éviter les problèmes de coupure de texte entre tuiles mais le plus adéquate est d'utiliser les annotations. A défaut, l'utilisation de Maplex apportera une bien meilleure qualité de placement.
- Définir explicitement la couleur d'arrière plan du bloc de données pour éviter que certains éléments de la carte ne soient interprétés comme transparents lors de l'affichage dans certains navigateurs notamment avec le PNG24. On choisira une couleur improbable dans la carte (par exemple: RGB 1,2,3).
- Eviter d'inclure dans vos cartes, des couches provenant de services web (ArcGIS Server, WMS, WFS, GeoRSS). Des performances dégradées en résulteront quasi-systématiquement.

Le choix de la projection est également un élément important dans la préparation de la carte. Pensez que la projection de la carte ArcMap sera la projection des tuiles mise en cache. Il faut donc prendre en compte les applications clientes qui seront développées et en particulier les applications web (Web ADF, Flex, JavaScript ou Silverlight) qui ne peuvent pas réaliser de projection à la volée des tuiles du coté client. Seules les applications bureautiques comme ArcGIS Desktop ou ArcGIS Explorer ont cette capacité.


A demain pour la suite ...

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