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Les grands thèmes d'ArcGIS 10 - 2/8

Les fonctionnalités d'analyse d'un SIG constituent déterminent souvent votre capacité à répondre simplement à des problématiques complexes. Point fort d'ArcGIS depuis toujours, les utilisateurs d'ArcGIS (et ses extensions) apprécient la richesse fonctionnelle ainsi que les possibilités de modélisation et d'automatisation de tâches. En version 10, ESRI a travaillé sur tous ces aspects.

Des analyses spatiales toujours plus puissantes

Au total, ce sont plus de 140 outils de Géotraitement qui ont été ajoutés dans cette nouvelle d'ArcGIS. Par exemple, on pourra noter les nouvelles fonctions d'allocation et d'optimisation d'implantation ajoutées dans Network Analyst. On remarquera également les nouvelles fonctions de statistiques spatiales de type "Fuzzy Overlay" désormais disponibles pour modéliser, notamment, des phénomènes écologiques complexes.

ArcGIS 10 offre également de nouvelles possibilités pour la gestion et l'analyse de données 3D. Les applications ArcGlobe et ArcScene permettent désormais la mise à jour de données en 3D. Pour les analyses 3D, une série très complète d'outils est disponible avec l'extension 3D Analyst (intersect 3D, union 3D, calcul de lignes d'horizon, intervisibilité 3D sur des multipatches, …).



Autre évolution notable, ArcGIS 10 permet une meilleure prise en charge des données temporelles. Toute couche disposant d'information datée dans sa table attributaire peut être filtrée ou animée en fonction de critères chronologiques. Associée à ce paramétrage temporel des couches, une nouvelle barre d'outils permet de gérer l'animation temporelle de la carte. Les informations temporelles de chaque couche de la carte sont également accessibles et exploitables via les services de cartes ArcGIS Server.


La version 10 propose également une réorganisation des librairies Python avec la fourniture d'un site-package (arcpy) et de modules (arcpy, arcpy.mapping, arcpy.sa et arcpy.ga) répondant mieux aux patterns de l'environnement Python. Un couplage beaucoup plus étroit est désormais possible avec les librairies de scripting Python scientifiques. Plus simple à utiliser et à déboguer (auto code completion, aide contextuelle, ...) une fenêtre d'exécution Python est maintenant intégrée dans les applications bureautiques. De nombreuses nouvelles classes d'objets ont été ajoutées à l'environnement de scripting d'ArcGIS pour permettre, par exemple, l'automatisation de tâches cartographiques, l'automatisation des modifications de documents (mxd, sxd, 3dd, ...) ou encore l'automatisation de certaines tâches de mise à jour de données.


Les utilisateurs du "ModelBuilder" apprécieront les évolutions d'ergonomie de l'outil de création de modèles de Géotraitements. Par exemple, les actions Undo/Redo sont désormais possibles sur un modèle. Des info-bulles affichent les paramètres des outils sans avoir à les ouvrir. La gestion des itérations dans un modèle a été complètement repensée et simplifiée.



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