Le blog francophone consacré
aux technologies Esri

ESRI UC 2008, ArcGIS Server 9.3 (1/2)

A l'occasion de notre traditionnelle soirée francophone (plus de 40 personnes présentes cette année), je faisais un point hier avec certains de nos utilisateurs sur leurs premières impressions vis à vis d'ArcGIS 9.3, puisque c'est le sujet majeur de la conférence cette année. A l'unanimité (que je partage également), ce sont les évolutions d'ArcGIS Server qui les ont marqués. Nous vous avions dévoilé dans arcOrama quelques points clés, mon article d'aujourd'hui (en deux parties) fait un peu la synthèse de tout cela. Dans les prochaines semaines, nous reviendrons sur certaines de ces nouveautés en vous proposant des illustrations accessibles en ligne.

La performance

La performance de services de carte dynamiques et des services de géotraitement est plus qu'évidente en version 9.3 et ce n'est qu'un début. ESRI s'apprête à faire évoluer son moteur d'affichage d'ici quelques mois pour améliorer encore ce point. ArcGIS Server plus rapide qu'ArcIMS sur des cartes dynamiques et plus cartographiquement plus complexes, c'est donc pour bientôt.

Pour les services de cartes exploitant des caches, les évolutions apportées en 9.3 vont apporter de nouvelles options :
- génération du cache "on-demand",
- création et mise à jour partielle,
- utilisation possible de schémas de cache prédéfinis (ArcGIS Online, Google Map et Virtual Earth),
- plus de souplesse pour modifier le schéma des caches existants (échelles, formats des images, …)

Enfin, l'ajout d'un nouveau type de service en 9.3 pour servir de l'imagerie (Image Services) permet désormais de publier des données raster avec une plus grande performance. Une extension optionnelle "ArcGIS Server Image" permettant de compléter les fonctionnalités de traitement à la volée que peut faire le serveur sur ces données raster

L'ouverture en termes de développement

Incontestablement le bond en avant le plus impactant d'ArcGIS Server en version 9.3, c'est la multitude des API de développement disponibles coté client et coté serveur.

L'API SOAP continu d'évoluer et s'affirme comme l'interface de base des applications développées avec les composants du Web ADF .Net ou Java ainsi que les composants du Mobile ADF. Très riche fonctionnellement, depuis la version 9.1, l'API SOAP d'ArcGIS Server séduit également de plus en plus, les développeurs d'applications bureautiques. En effet ces applications peuvent ainsi devenir clientes d'ArcGIS Server sans embarquer la moindre technologie ESRI, nous en reparlerons prochainement dans arcOrama.

Une API de type REST fait son apparition en 9.3 pour permettre aux développeurs de simplifier le codage d'applications Web, bureautiques ou mobiles et surtout de pouvoir choisir des plateformes de développement plus légère (PHP, Coldfusion, JavaScript, Python, Ruby, VB 6, …).

Cette API REST s'accompagne de deux nouvelles API clientes pour le développement d'applications RIA (Rich Interface Application) : L'API ArcGIS JavaScript et l'API ArcGIS Flex/Flash.


L'adoption des technologies du Web 2.0

Même si pour moi, le Web 2.0 reste quelque chose de difficile à définir, il en demeure pas moins que ce terme fédère un certain nombre de technologies qui, pour le coup, ont une réalité très concrète. De ce point de vue, ArcGIS Server adopte largement ces technologies :
- utilisation des standards de services web (SOAP, XML, REST; …)
- utilisation d'AJAX dans le Web ADF, dans l'API JavaScript et dans l'API Flex/Flash
- extension à l'API JavaScript pour réaliser des Mashups (carte et fonctionnalités SIG) avec Google Maps et Virtual Earth
- publication des cartes et des résultats de géotraitement sous forme de flux Google Eath KML
- l'auto-documentation et l'exposition des services web d'ArcGIS Server (ArcGIS Services Directory) pour la recherche et la découverte sur le Web (par Google GeoSearch ou Microsoft Live Search par exemple). Voir un exemple d'ArcGIS Services Directory d'un serveur d'exemple d'ESRI.

Fin de la partie 1...

Partager cet article:

Rejoindre la discussion

    Les commentaires à propos de cet article: